Standing on my own

Il avait à moitié défoncé la porte du manoir pour s'assurer d'en sortir. S'était surtout défoncé l'épaule dessus mais s'était contenté de courir. Il n'avait pas vu le tacot en sortant. Alors il s'était précipité dans la première bouche de métro venue et avait dévalé les escaliers sans se retourner. Ça s'appelait "courir comme si sa vie en dépendait." Et c'était bien le cas.

Il avait couru, marché pour récupérer, et couru encore. Jusqu'à débouler devant une énième sortie. Elles se ressemblaient toutes, à vrai dire. Sauf que celle-là donnait sur le quartier de la gare de Nulle Part. Novembre ralentit l'allure et quitta les rails pour remonter sur le quais. Trempé de  sang, de pluie et de sueur, il n'en pouvait plus et peinait à reprendre son souffle. Il s'adossa contre le mur et se laissa glisser par terre, épuisé. Il tenta de sécher son visage avec son vêtement, mais le t-shirt humide n'essuyait rien du tout. Merde...

L'adrénaline commençait doucement à redescendre, mais il n'était pas rassuré pour autant. À la place, un étrange sentiment de peur flottait en lui. Il avait la désagréable impression de n'être qu'une bête traquée, que son bourreau attendait sagement au tournant. Et quel bourreau... Dans un réflexe de survie objectif, il sortit le chargeur de son arme pour compter ses munitions. Merde. À moitié vide. Notez le pessimisme dans ce constat. Ça lui laissait un chargeur et demi.

Et plus personne pour venir le sauver, cette fois.

Elle avait les yeux dans le brouillard. Comme à son réveil dans le train. Elle avait peut être vainement espéré que tout aurait changé en ouvrant à nouveau les yeux, que la situation pénible dans laquelle elle était se serait enfin terminée. Mais non. Non. Sa tête était toujours aussi vide. Sa mémoire toujours fuyante. Elle avait vu Clow a ses côtés, assoupis sur une maigre couverture et la petite Dinosaure dans ses bras. Elle avait hésité. A peine quelques secondes. Puis elle avait enfilé sa chemise et sa veste en cuir, remit ses bottines à talons. Et elle était partie. Sans un mot. Sans rien.

Elle avait eut tort de croire que le roux pourrait la protéger. Il ne semblait pas connaître l'endroit mieux qu'elle, ni gérer mieux les choses. Après un jour 24h passée à Nulle Part, Janvier venait tout juste de comprendre qu'elle s'en sortirait tout aussi bien seule qu'accompagnée. Peut être mieux d'ailleurs. Elle marcha longtemps. Sans penser à avoir peur. Il lui semblait que sa vie, son existence, sa raison d'être en quelque sorte touchait à son terme. Que la Ville aurait sa peau. Elle se sentait déjà à moitié folle et mentalement épuisée. Plus rien n'avait d'importance.

Presque malgré elle, ses pas la dirigèrent instinctivement vers le métro. Elle s'enfonça sous terre en une longue descente vers les abysses. Ses talons claquaient à chaque pas. Et elle avançait. Inlassablement. Elle finit par apercevoir quelqu'un. A l'entrevoir plutôt. Dans la pénombre du métro, elle était bien incapable de mettre un nom sur le visage accroupi à quelques mètres d'elle.

" Bein tiens. Si je m'attendais à croiser quelqu'un ici... "

Elle parle pour elle même. Elle parle toute seule. Et bien Janvier, petite princesse en détresse, que se passe-t-il ? Tu craques ?

Des pas. Des bruits de pas. Le brun releva précipitamment la tête vers les escaliers menant à la sortie. Quelques mètres au-dessus de lui se tenait le responsable de ces claquements de mauvais goût. Bonjour la discrétion, avec ça. Mais ça l'arrangeait, que cette personne - ou peut-être cette chose, hein, qui sait, peut-être que l'Ombre l'avait suivi jusque là, et qu'elle faisait claquer sa planche sur les marches pour ménager son effet comme dans les films d'horreur - fasse autant de boucan pour annoncer sa venue.

Il ne s'étonna même pas de se sentir bondir sur ses pieds, pistolet dégainé et braqué sur la silhouette qui descendait les marches. La peur, l'instinct, un simple réflexe. Peu importe ce que c'était, il s'en contre-foutait. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il venait d'échapper à la mort. Plusieurs fois. En même pas dix heures d'intervalle. Qu'il ne pouvait plus compter sur personne et que sa prochaine rencontre pouvait lui être fatale. Alors, le visage crispé et le corps tendu, il se tenait prêt à riposter. Peut-être un peu trop. Une petite voix blasée échappa à... Ben à la jeune fille qui parlait, en fait. Il lui sembla reconnaître cette voix, mais sans plus. Peu importe, en fait. La dernière fois qu'il avait baissé sa garde, il s'était pris un putain de cocktail Molotov dans la gueule. Une fois mais pas deux.

« T'es qui ? Tu veux quoi ? » Grogna-t-il agressivement.

Encore des emmerdes ? T'façons tout ici veut m'tuer, j'perdrais pas grand chose à tirer. Peut-être qu'il devenait parano, aussi.

Mais pour survivre, c'était peut-être mieux.

Elle entend l'intonation agressive. Mais elle ne l'écoute pas.
Elle voit l'arme braquée dans sa direction. Mais elle ne la regarde pas.

Janvier est déconnectée de la réalité.

Janvier n'est plus qu'une boule à bout de nerf, une pelote d'angoisse fanée, une coquille vide. Un pantin. Elle est loin. Elle est dans un monde cotonneux et opaque. Un monde qui sent le sucre et où les loups, les ombres, les fléaux de la Ville ne sont qu'un vague souvenirs. Des cauchemars d'enfants. Les yeux hagards, elle répond à la question. " Je veux ne m'être jamais réveillée dans ce train. "

Il n'y a rien à dire de plus.

La petite voix reprit. Novembre plissa les yeux. Sa phrase avait du sens. C'était ce que tout le monde ici espérait. La silhouette fragile avait un air vaguement pathétique. Il monta prudemment les marches, tenant fermement son arme. Puis il aperçut le visage de "la voix."

Moment de flottement. Il la connaissait. C'était qui, déjà ? Ça faisait un bail.

« Janvier ? - Il fronça les sourcils. - T'es pas encore morte ? »

Puis il releva la tête pour scruter l'entre de la bouche de métro, cherchant une trace de vie auxiliaire.

« Quoi, le gentil Clow est pas avec toi ? » Demanda-t-il avec sarcasme.

Ouais, la sympathie, c'était pas son truc. Surtout maintenant qu'il approchait du bout du rouleau. Pas la peine de s'encombrer avec des trucs gentils.

Spoiler:

J'ai marché. Sans rien chercher de particulier, sans trop prêter d'attention à cette Ville tout autour de moi. Le peu que j'en ai vu suffit à me montrer qu'elle n'a pas le moindre intérêt. Une Ville de moins que rien, laissée à l'abandon où je n'ai décidément rien à faire. A bien y réfléchir, ces maisons que j'ai aperçu, dévorées par la végétation, auraient tout à fait convenu à l'imbécile qui m'est récemment revenu en mémoire.

Enfin, trêve de pensées inutiles. En réalité je cherche bien quelque chose. Un nouveau pantin qui me donnera plus d'informations sur ce lieu afin que je puisse le quitter au plus vite. Je descends jusqu'au quai d'un métro pour lui faire don de ma lumière, espérant trouver quelques perdus se réfugiant désespérément dans les entrailles de la terre pour ne pas affronter l'inconnu.

"Janvier ? T'es pas encore morte ? Quoi, le gentil Clow est pas avec toi ?"

Gagné. J'arrive dans le dos de l'homme qui vient de prononcer ces mots. Le sarcasme qui pointe dans sa voix me plaît. Le sarcasme est la marque de la faiblesse dans sa bouche. Il se moque pour se montrer fort, je serai ravi de lui prouver qu'il n'en ai rien. J'aperçois la jeune femme à laquelle il parle. Elle semble en piteux état. Encore une jeune éplorée. Soit, elle fera un bon public.

Je m'approche de l'homme en toute discrétion, jetant un regard froid à sa compagne et place ma lame sous sa gorge, toujours dans son dos. J'ai bien conscience qu'il a un pistolet à la main mais il ne pourra pas me toucher. La pression sur sa peau est trop forte pour qu'il s'y risque n'est-ce pas ? Alors d'une voix basse je parle, calmement.

"Profites-en non ? Tue la. Puisqu'elle te semble si faible et que tu te crois si fort. Qu'est-ce que tu attends, tu lui rendras service."

Oh non il ne tirera pas. Parce qu'il est faible. Je veux seulement qu'il le sente. Qu'il l'admette.

Une boule lui remonte dans la gorge. Le regard fuyant, elle déglutit et hausse vainement les épaules à la question de Novembre. Si Clow est avec elle ? Non. Elle a abandonné son prince charmant en se rendant compte que, comme tous les autres, il ne pouvait rien pour elle dans les méandres de Nulle Part. Et quitte a errer dans les rues comme une âme en peine, elle avait cru préférable de rester seule. Seule.

Elle secoua donc la tête d'un geste négatif et lâcha d'un ton neutre. " A Nulle Part, autant être seul. On ne risque que sa propre peau. " Elle fut la première surprise de pouvoir lâcher de pareilles paroles. Elle se sentait divaguer, plonger peu à peu dans une désillusion mortelle. Les yeux flous, elle eut une réminiscence et demanda " Et Calvetti ? "

Elle ne sursauta même pas en voyant apparaître un autre protagoniste. Un jeune homme. Blond. Beau. Un prince charmant peut être. Mais elle n'avait que faire des contes de fées. Et elle avait raison. Telle une conscience maléfique, le prince essayait de souffler des mots à Novembre. Il lui demandait de l'achever. Un frisson d'effroi courut le long de l'échine de la brune qui cracha presque. " Tu le connais pas. Je sais qu'il va tirer. Et je ne veux pas mourir. Pas tout de suite, pas comme ça. T'as qu'à risquer ta vie, pas la mienne. Goujat. "

Calvetti. Putain c'était peut-être le sujet à ne pas aborder, sur le moment. Lexi, rectifia-t-il mentalement. Si la blonde avait été là, elle l'aurait sans doute tuée pour ça. Ou aurait essayé. Elle est pas là, nan. C'est ce qu'il aurait bien aimé répondre. À la place, il revit juste La Flic se laisser happer par la brume, et en ressortir amoindrie. En ressortir Ombre. En ressortir monstre, aussi. Mais c'était pas sa faute... Hein ? D'ailleurs il avait du mal à savoir ce qui avait déclenché ça. La Ville, ouais. Ça, même Ébène l'avait deviné. Il y avait eu les souvenirs, et puis...

Du métal, contre sa gorge. Un ordre murmuré. Il ne reconnaissait pas la voix. Qui était ce type, pour lui dire ce qu'il avait à faire ? Et puis, quoi ? Un couteau ? Sérieusement ? Il avait survécu à un caïman schizophrène avec des bras voleurs d'yeux, bordel. Et à une Ombre-Lexi armée d'une planche de parquet transperceuse. Alors ça... S'teuplaît. Un peu d'originalité, mec. C'était limite dégradant.

« Elle a raison. Sauf qu'elle a pas besoin d'moi pour crever. Maintenant dégage ou c'est toi que j'flingue. » Ton méprisant.

Joignant le geste à la parole, le brun leva son bras droit vers l'arrière. Sans impatience. Un mouvement blasé. Il n'avait pas peur du sang. Pas même du sien. Et au bout des doigts, il y avait la détente. Et le canon, collé sur la tête. Il suffisait d'un simple clic.

Si facile.  

HJ:

Elle est là, elle n'est qu'à quelques centimètres de lui. Contre lui. Et pourtant, elle semble s'effacer, devenir transparente, disparaître. That's impossible. Mais non, Loki, rien n'est impossible ici. Et le temps qu'il réagisse, les doigts qu'ils serraient autour de sa main se sont refermés sur le vide. Il est seul. Seul ? Non. Des lianes aux épines acérées comme des aiguilles s'enroulent autour de ses jambes, l'entraînent. Il tombe durement par terre, mais n'essaye même pas de se retenir. Pour quoi faire ? Elle n'est plus là. Lorsque les ronces le lâchent enfin, il reste un instant immobile, les yeux fermés. Il a envie de rester ici, d'y mourir. Et puis, toute la panique qu'il a pu ressentir en voyant Chlore s'évanouir comme une bulle qui éclate se transforme en colère. Une colère aussi glaciale que d'habitude. Invisible. Enfouie.

Il se relève, vif comme un serpent, chasse d'un geste la poussière et les brindilles de son manteau. Avant de regarder autour de lui. « You must be kidding me. » Un simple murmure, mais chargé de ressentiment. Il se trouve juste devant la station de métro par laquelle ils sont sortis, Chlore et lui, si peu de temps auparavant. Sauf que cette fois, des voix proviennent du sous-sol. Une inspiration, et il se sent d'attaque pour repartir. Peu importe qui il trouvera en bas. Il les manipulera comme les pantins simples d'esprit qu'ont toujours été, à ses yeux, les personnes l'entourant. Cela dit, la scène qui l'attend en bas a de quoi surprendre. Une gamine aux cheveux bruns lui tourne le dos et, face à lui, deux personnes se menacent mutuellement. L'une avec un flingue, l'autre avec une dague. « Pathetic. » Voilà son premier commentaire, prononcé d'un ton glacial. A en faire frémir un ours polaire. Les deux abrutis étant trop occupés à se faire la guerre pour servir ses desseins, il se tourne vers la gamine. « You're allright ? Now, fais-moi rire, un peu. Comment ils en sont arrivés là ..? » 

Spoiler:

Je regarde avec délectation le frisson qui se saisit de la petite brune. Ses paroles me font sourire. Elle ne veut pas mourir ? Elle ne mourra pas voyons, ce brun est trop faible. Un goujat moi ? Mais mademoiselle on est un goujat quand on se comporte mal avec les jeunes filles qui ont un tant soit peu d'intérêt voyons... Quand à risquer ma vie ou la votre autant mettre en danger celle qui à le moins de valeur, n'est-ce pas là une sage pensée ?

La réaction de sa victime me surprend mais je ne le montre pas, ne désirant pas lui laisser un tel avantage. Je ne m'attendais pas à son absence de peur. A sa menace lente et maîtrisée. Au froid du canon sur sa tempe. L'arrivée de l'inconnu à la voix de glace ne changera pas la donne, je le sais. Je dois me retirer pour mieux revenir.

Lentement, je baisse ma dague que je garde à la main et recule de trois pas. Le plus sage serait sans doute de se taire mais je ne peux m'y résoudre. Il en va de mon honneur de prince. Alors c'est d'une voix blasée que je m'adresse au nouvel arrivant, ignorant volontairement les paroles du pauvre type avec son flingue.

"Je te montre si tu veux, mister Pathetic. Je suis dans un jour de bonté, profites-en."

Elle ne parle pas. Ne parle plus. Elle n'a plus envie de répondre. Le frisson qui la rattachait à la vie et qui s'était exprimé avec une volonté farouche quelques minutes auparavant semblait avoir quitté son corps. Muette et le regard terne, elle n'observait rien en particulier. Ni Novembre, ni le blond qui jouait avec la mort, ni le brun au regard froid qui venait d'arriver. Qui demandait des explications.

Mais il n'y avait plus d'explications à donner. Nulle Part, cette ville, s'était jouée de leurs âmes. Elle les avaient fait trembler, pleurer, les avait poussé à bout. Sur les nerfs. Et ils n'étaient maintenant plus que des chiens enragés qui se livraient bataille les uns aux autres. Ils allaient se déchirer, se tordre. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Plus rien que le silence.

" Nous allons tous mourir ici. "

Sa voix était rocailleuse, un peu éteinte, désabusée. Elle ne parlait à personne en particulier. Il lui semblait juste qu'elle venait de comprendre. Comprendre que la réalité se jouait d'eux.

Il sentit la pression se relâcher sur sa gorge. Jusqu'à ce qu'elle disparaisse.

Mais il n'était pas libre pour autant.

Trop de monde. Il se foutait de leurs états d'âmes. Leurs questions n'avaient plus aucun sens pour lui. Il n'arrivait même plus à comprendre comment on pouvait encore se poser des questions. C'était comme si tout ce qu'il avait fait ou pensé jusqu'à présent était tout à coup devenu insignifiant. C'était ce qu'il ressentait face à tout ça. Se dire simplement "c'est insignifiant", sans arriver à ressentir une chose en particulier.

La Ville les retenait tous prisonniers.

Trop de monde, toujours. Il était pas claustro, hein. C'était pas le souterrain, le problème. C'était les gens qu'il y avait dedans. Ils parlaient.

Et lui, il se sentait pas concerné. Il écoutait sans comprendre. Sans chercher à décoder. Son monde avait glissé, il se trouvait comme décalé par rapport au leur. S'inquiéter, penser à la mort, savoir pourquoi et comment. Ça ne faisait plus partie de son monde. Il n'était pas au-dessus. Il était juste à côté. Ailleurs. Parce qu'il en avait trop vécu.

Novembre écarta Janvier de son passage et monta les escaliers crasseux pour rejoindre la surface.

Hasta la vista les cons. Bon vent, bonne mort. Moi j'perds pas mon temps.

HJ:

Les deux abrutis agressifs finissent par comprendre que la démonstration de force ne leur servira à rien, à part à rejoindre la tombe plus vite, et cessent donc se menacer mutuellement. A défaut de se détendre. Et si le plus vieux semble décider qu'il a assez fait de dégâts jusque là, et se fait donc la malle avant de s'enfoncer un peu plus, le blond prend la mouche à la vitesse de la lumière. « Je te montre si tu veux, mister Pathetic. Je suis dans un jour de bonté, profites-en. » Un sourire vient étirer les lèvres de Loki. Contrairement à l'autre, les provocations glissent sur lui sans l'atteindre, tout réfugié qu'il est derrière ses murs de glace. Et puis, franchement, est-ce que quelque chose pourrait l'énerver davantage que d'avoir perdu Chlore - et son contrôle sur la situation - en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ? Il s'apprête cependant à répondre, quand la brune à côté de lui se sent obligée d'y aller de son petit commentaire.

« Nous allons tous mourir ici. » Ben voyons. Voilà qui ne fait aucun doute la concernant, si elle part sur ce pied. Mais lui n'a pas renoncé à se battre. Il baisse le regard sur la jeune fille, la jaugeant rapidement. Si, quelques instants plus tôt, elle lui était apparue comme la plus facile à manipuler, il commence à comprendre qu'elle a plus ou moins la volonté et la réactivité d'un mollusque. Et il ne pense pas pouvoir faire grand chose d'un poulpe - à part des sushis, en dernier recours. Tant pis. Le blond aussi fera l'affaire. Surtout s'il continue à partir au quart de tour ainsi. « Tous ? Non ... seulement ceux qui sont incapables de se contrôler un minimum. Comme notre ami blond ici présent. »

HJ: