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| Don't cry or you'll piss me off. | |
« Jouet fraîchement arrivé »
Andrew
Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Don't cry or you'll piss me off. Ven 16 Aoû - 22:12 | |
| 16h-18h Il court mais rien à faire, rattraper les autres semble maintenant une option inenvisageable. Avec l'autre stone, qui ne s'est pas débattue. Dommage, au moins, elle gueule pas. Mais il remarque qu'elle ne quitte pas des yeux le cadavre de la jeune fille. Ca l'énerve ça, elle est morte. Morte. Ca sert à rien de regarder son cadavre si elle est morte, non ? On s'en fiche maintenant, on va de l'avant, on avance, on regarde pas derrière soi. Il tire un coup sur son bras pour secouer la fille, qu'elle arrête de regarder derrière elle comme un fantôme. Non, tu n'as pu rien faire. Personne. C'est bon maintenant, pfffff.
Il n'aurait pas dû, non. Il aurait dû la laisser là, dans sa merde. Mais il n'aurait pas eu la conscience tranquille, c'est comme ça. Alors il l'a prise sous son aile, si on peut expliquer ça comme ça. Il soupire en courant. Il a tourné à droite, à gauche, encore à gauche puis à droite. Retenir le trajet qu'il avait fait pour arriver jusqu'au bloc ? Haha.
La sortie pointe le bout de son nez. Les portes, l'air de dehors. Il s'arrête quelques secondes, histoire que la jeune fille reprenne son souffle – si elle est essoufflée. La veste toujours plaquée sur son épaule, il scrute les alentours, cachant ses yeux du soleil avec sa main. Il ne voit rien de bien concret, à par le chemin qu'il a emprunté pour atterrir ici. Retourner sur ses pas et retrouver cet hôtel miteux ? Non merci.
Hunter ne regarde plus après la fille, elle le suivra. Elle n'a nulle part ailleurs où aller, à moins qu'elle ne veuille se retrouver toute seule avec cette sorte d'ombre qui rôde. Donc, pas de soucis à se faire. Sauf si elle réalise que sa copine est morte, qu'elle ne la verra plus jamais, nanani nanana... Ca le gonfle d'avance, mais bon. C'est compréhensible, tout le monde n'est pas habitué à ça. L'est-il ? Peut-être pas, mais ça ne le dérange en aucun cas.
Donc il entame – encore – la marche, pas trop rapide, les mains dans les poches, sourcil froncé à cause du soleil. Il transpire, il pue sans doute, il colle. Ce n'est pas une sensation agréable. Ses vêtements l'agrippent et l'empêche de bouger correctement, surtout ce tissu là. Mais son costume, il ne veut pas l'enlever. Il est comme un uniforme, c'est grâce à lui qu'on le reconnaît, qu'il se reconnaît.
Il marche pendant... Quelques minutes, peut-être même quelques heures, il ne sait pas. Le soleil traverse tranquillement le ciel, fin d'après-midi. Quand un paysage commence à prendre forme, un parc, il ne voit pas trop bien. Il s'avance et oui, c'était bien un parc. De plusieurs hectares, de la broussailles – encore – avec en son centre un lac à l'eau claire. Cette eau ne lui inspire pas confiance donc il ne s'approche pas mais observe un vieux banc sur lequel il s'assied doucement, pour ne pas risquer de le casser.
Il soupire et regarde autour de lui. Cet endroit semblait autrefois fois être une université ou un endroit dans le style. Les mains derrière la tête et adossé au banc. Il parle un peu fort, d'un air détaché et je m'en foutiste. Mais au fond, il veut juste savoir si elle tient le coup, si elle n'allait pas l'emmerder. Pour ne pas avoir l'air trop 'méchant' non plus.
« Ca va ? »
Oh oui, ne réponds que « oui », ce serait parfait. |
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Sam 24 Aoû - 15:34 | |
| Un loup solitaire peut-il encore mordre ? Il court, pour le moment, il court car il est lâche ? Non, il s’en fout de ces principes ; lâcheté, courage, honneur… qu’est-ce que ça a d’important ? Quand on veut rester en vie, il suffit d’analyser la situation : trois contre un, on devine vite ce qu’il va se passer et pour le moment, il n’est pas d’accord. Alors, il s’en fiche bien de ce que les autres ont pensé : il n’y a plus aucun honneur dans la mort. Et lui, il a encore des choses à faire avant d’y passer. Il s’obstine. La scène lui passe étrangement au ralentit, les mots “elle est morte” font écho avec son âme meurtrie, avec le vide qui s’emplie de colère. Il sent que tout aurait pu être tellement différent ! Il s’en fichait, lui, d’avant, de maintenant. Il aurait pu changer. Mais les deux autres… l’avaient regardé de haut, avec un air méprisant, lui montrant que l’avant, ce qu’il a fait, ce qu’il était et ce dont il ne se souvenait pas, c’était sur ça qu’ils le jugeaient. Cette sale gueule de vivant ! Non, il ne le détestait pas pour lui avoir dit la vérité. Mais pour le reste. Pour tout le reste, il le traquerait, le torturait, encore et encore, jusqu’à ce que son âme demande pardon et en réponse, il continuerait, jusqu’à s’en sentir épuisé. Il frapperait dans le dos, si besoin car seul primait l'efficacité. Honneur, mon cul. Redevenir un monstre. Il se jure qu’il y parviendra. Et là, il arrête sa course, s’adosse contre un arbre et tente de reprendre sa respiration. Il a couru combien de temps ? Il se le demande, il sent ses jambes fléchir -mais il ne tombera pas- ses poumons en feu qui demandent de l’air -il luttera contre la douleur, se nourrit d’elle-. Puis il hurle. Il hurle sa colère, sa tristesse, ressent le même déluge d’émotion qui le submerge, une nouvelle fois. Il hurle sa frustration quant à son incapacité à faire quoi que ce soit. Il aimerait bien tout briser, encore une fois. Mais dans un parc, mettre quoi en morceau ? Il se contente de son souvenir, des objets qu’il envoie valser dans la pièce, savoure comme il peut cette réminiscence. Ferme les yeux, essuie les larmes qu’il sent de nouveau couler sur ses joues, serre les poings et la mâchoire. Quelqu’un. Il n’a pas fait attention, merde. Il observe le type. Sur le qui vive. Sa main ne mettra pas longtemps à plonger vers son arme. - Spoiler:
‘parait que tu t’ennuies ? 8D On m'a dit que je pouvais venir te faire un petit coucou ♥ J'ai laissé assez libre pour voir ce qu'on fait avec Autumn, si tu viens seul, si je m'approche ou autre... J'espère que ça te convient ! Sinon, ma boite à MP est ouverte ! \o/
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« Jouet fraîchement arrivé »
Andrew
Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Dim 25 Aoû - 10:38 | |
| Pas de réponse, il n'entend rien. Ou plutôt, il ne fait pas attention, il regarde ce lac, scintiller sous le soleil. Enfin un moment de paix. Calme... Il ferme les yeux, l'espace d'une seconde.
Quand le calme n'était qu'un souvenir.
Un type, hurle. Des hurlements de détresse, de tristesse. Il soupire, encore des problèmes, et prend appui sur ses genoux pour se relever péniblement. Il regarde calmement autour de lui, peu intéressé. Mais si cet homme venait à l'attaquer, il réagirait. Il de bons réflexes, ça ira.
Il tombe sur la source du bruit, celui qui a ébranlé son moment de tranquillité. Il fronce les sourcils, pour mieux voir. Ce type ne s'est pas trop approché de lui et l'observe sur le qui-vive. C'est lui qui vient tout perturber, et c'est lui qui est sur ses gardes ? Boulet..
À son tour, il l'observe, le dévisage. Tentant de savoir ce qu'il va faire, ce qu'il fait là, et surtout, espére qu'il ne s'en prendra ni à lui ni à cette gamine. D'ailleurs, la gamine... Il se retourne vers elle. Il la voit tourner de l'oeil, tomber à terre. Il ne se précipite pas, mais ne prend pas son temps non plus pour la rejoindre. Il pose son oreille contre sa poitrine, elle vit toujours. Elle est juste tombée dans les pommes. Trop d'émotion pour ce petit corps, sans doute. Il la soulève du sol pour l'allonger sur le banc où il était précédemment assit.
Ensuite il relève la tête vers l'homme et s'éloigne du banc mais ne se rapproche pas du type pour autant. S'il venait à lui tirer dessus, il ne veut pas que cet inconnu blesse la fille. Pas par amour, pas par compassion, mais quand quelqu'un est inconscient, c'est lâche de s'en prendre à cette personne. Juste pour ça.
Il se tient debout, le main prête à dégainer s'il le faut, fixant le type aux cheveux noirs. Ils semble déstabilisé. Il ne prononce mot, se contentant d'observer, mais à cette distance ce n'est pas évident. Fais chier. - HJ:
Je suis vraiment désolée Autumn, mais vu que tu ne répondais pas et sans acte de ta part, j'étais complètement déstabilisée. Mais genre vraiment, parce que Hunter... Enfin, il peut pas te laisser comme ça et partir chez Hadès, tu vois ? Donc, j'ai eu l'autorisation du staff pour la faire tomber dans les pommes. Je suis vraiment, vraiment désolée d'agir sans ton accord ;w;
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cloud
Messages : 8 Date d'inscription : 22/07/2013 Age : 29
| Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Dim 25 Aoû - 14:57 | |
| J'arrive, l'atmosphère semble tendu dans le coin. Deux hommes se tiennent face à face, on se croirait dans un vieux western, les chevaux et le désert en moins. Je me rapproche lentement, voulant en savoir plus sur le coin. - Euh... Excusez moi, vous savez où on est ? Je viens de me réveiller dans un avion et je suis un peu perdue.Récolter des informations, et partir rapidement après, ces deux mecs ne semblent pas très sympathique ,en plus ils sont armés. - Spoiler:
HRP : c'est nul, je sais o/ Mais j'ai demandé à ce qu'on tue bientôt Cloud, et je veux honorer ça de votre présence 8D //PAN//
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Dim 25 Aoû - 21:40 | |
| - Spoiler:
Aucun soucis 8) Je suis un CDI entouré par 3 CDD (4 si Raven nous rejoint) je sens que ça va donner un sujet tip-top joyeux ! 8D
C’est tendu, oui. Il regrette que le type ai pu entendre. Il regrette d’avoir attiré l’attention. Merde. Mais il est… sauvé, peut-être, par la fille qui s'effondre. Le rouquin qui y va et, même si c’est sans précipitation, la protège, un peu. Il se souvient de la brune avec qui il a eut un simili de comportement équivalent. Comprend. Il regarde faire et se dit que si danger il y avait, le rouquin venait de sacrément baisser sa garde en le perdant des yeux. Trop pour qu’il y ait des réminiscences de rancœur. Un type qui ne le déteste pas. Ô joie ? Est-ce qu’il a envie de leur faire du mal ? Non. Mais quel type de monstre, alors…?Il avale sa salive, respire enfin de nouveau et finit par demander, passivement : “ Qu’est-ce qu’elle a ?” Il essaye de se crisper moins, mais c’est dur. De faire tomber la tension. Une attitude un peu plus nonchalante. Pas un ennemis. Pas encore. Puis une autre arrive, brisant l’ambiance de plomb par une légèreté déconcertante. Il a un rire sans joie. “ On est tous paumé ou des paumés, ici.” Il hausse des épaules. “ Pas d’chance.” Puis il tique. “ Attends. Un avions ? Tu t’es réveillé dans un avions ?” Alors… ça veut dire qu’on se réveille pas tous dans un train ? |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Andrew
Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Dim 25 Aoû - 22:21 | |
| Il ose briser le lourd silence.
« Qu’est-ce qu’elle a ? »
Crispé, tendu, pas à l'aise. Hunter répond, décontracté. Il ne fait que le paraître, à l'intérieur, il est également tendu, prêt à réagir à une quelconque attaque. Il fait vaguement aller sa main vers la jeune fille, parle sur un ton las.
« Elle a vu une de ses amies mourir, trop d'émotion pour elle. Tant qu'elle parle pas... »
Peut-être un peu dur avec elle ? C'est ce qu'il pense, de toute manière. Et encore une gamine, encore plus jeune, qui débarque au milieu. Elle fait du bruit, n'est pas discrète. Elle pourrait mourir en l'espace d'une seconde. Hunter soupire face à si peu de prudence. Il n'en avait pas fait preuve il y a quelques secondes, mais il sentait que ce type ne tirerait pas. Pas pour ce qu'il était en train de faire. Un homme sans coeur, sans principe aurait tiré, mais pas lui.
« Euh... Excusez moi, vous savez où on est ? Je viens de me réveiller dans un avion et je suis un peu perdue. »
Elle aussi s'est réveillée dans un avion. Hunter la regarde en fronçant les sourcils.
« On est tous paumé ou des paumés, ici. Pas d’chance. Attends. Un avions ? Tu t’es réveillé dans un avions ? »
Il tourne la tête vers l'homme. Ouais, paumé, tout le monde. C'est vraiment génial, comme constatation. Hunter pourrait répondre à la place de la fille, mais il ne le fait pas. Certes, il semble avoir plus d'information sur cette ville qu'elle, mais si on ne lui demande rien, il ne dit rien. Et même, il ne dira rien à ceux-là, hors de question. Se contentant de regarder, d'écouter. De récupérer des informations, aussi. Mais ce qu'ils disent n'est pas des plus importants, ni intéressants. Quoique, cela prouve qu'il n'a pas atterri ici dans l'avion où Hunter s'est réveillé. Ca, c'est intéressant, à creuser. Mais, cela sert-il à quelque chose ? Il a échappé à la mort une fois, le pourra-t-il une deuxième fois ? La chance ne sera pas toujours de son côté. - HJ:
Ouaiiis coupiiiine !! Dans un bain de sang mouahahahaha ! - ça décrédibilise la chose de dire ça de Hunter à Hadès, je les imagine sautillant en se tenant la main " Coupain ! Coupain ! Coupain ! ". Je vais. Arrêter. - 8D <3
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cloud
Messages : 8 Date d'inscription : 22/07/2013 Age : 29
| Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Lun 26 Aoû - 19:43 | |
| Elle hausse un sourcil, tout le monde ici a perdu sa mémoire ? Donc on est pas les seuls. Le brun semble surpris de savoir que je me suis réveillée dans un avion. Quoi, c'est quoi son problème ? J'ai pas le droit de me retrouver dans un avion ?
- Tu t'es réveillé où toi ? Enfin, c'est pas vraiment important je pense. Quelqu'un peut me faire un topo de la situation ? Comme vous avez l'air d'être là depuis un peu plus longtemps que moi, vous devez en savoir par conséquence plus que moi sur l'endroit.
Je me tourne vers le roux, un peu surprise et curieuse.
- Sans indiscrétion, elle est morte comment...? |
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Lun 26 Aoû - 20:55 | |
| Le roux répond, lui se demande pourquoi il a posé la question, en fait. Il en a quelque chose à fiche ? Franchement non. Il ne veut pas spécialement se mêler aux autres. En plus, la gamine inconsciente semble encombrante, trop fragile. L’autre et lui semblent plutôt d’accord sur ce point. La bonne blague, ils pourraient presque s’entendre ? N’importe quoi. Mais au moins celui-là a l’air de savoir se servir de sa tête. Pas comme la fille qui blablate encore et encore.
Il fronce les sourcils, ça l’énerve. Qu’elle ne réponde à sa question que par une myriade d’autre question l’exaspère encore plus. Bon, c’est qu’une gamine, il va pas perdre son sang froid juste pour ça, si ? Non. Juste un peu. La situation ? Il va lui donner. Avec une pointe de cynisme, cadeau de son agacement, tandis que physiquement, il se détend un peu.
“Ici, 3 mots : Silence. Marche. Crève.” Il désigne la fille inconsciente du menton “Elle, elle parlait trop.”
Là, ça lui va ? |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Andrew
Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Lun 26 Aoû - 21:30 | |
| Encore des questions. Hunter serre et desserre les poings. J'vais pas m'énerver pour une gamine. Il soupire alors, abaissant ses épaules, les mains dans les poches à présent. Qu'elle espère, en savoir plus sur l'endroit. Elle se prend pour qui la petiote, pour un détective ? Trop d'assurance en elle. « Un topo de la situation ? » Il parlerait bien comme ça, avec ses collègues au bureau. Mais il trouve ces mots inappropriés à la situation.
« Ici, 3 mots : Silence. Marche. Crève. »
Au moins un qui a compris. Merci , pense-t-il. Mais mot ne sort.
« Elle, elle parlait trop. »
Hunter effectue un signe négatif de la tête, pas elle non. Il enchaîne, parlant d'un air détaché, ne prenant même pas la peine d'effectuer un contact visuel avec son interlocutrice. Comme si elle allait me sauter à la gorge..
« La bouche emplie d'écume, de vomis. Le corps tremblant comme une feuille morte à terre, convulsions. Puis plus rien, silence. Quelques secondes pour tuer une personne, tu crois que je mettrais combien de temps pour t'ôter la vie ? »
Il sort son flingue, le pointe en direction de la fille. Ce n'est qu'à ses derniers mots qu'il daigne fixer ses yeux dans ceux de la jeune femme. Il la vise, la tête. Bien sûr, qu'il ne tirera pas. Bien sûr, qu'il n'est pas sérieux. Mais qui pourrait le remarquer ? L'intonation de sa voix est tellement claire, sérieuse et ferme. Imperceptible. Sauf pour lui, il sait très bien ce qu'il veut faire. Juste la faire taire, qu'elle arrête avec ses questions stupides. Il ne sait pas si c'est dans ses principes de flics, mais il s'en fiche. Ici, plus rien ne compte. Il jette un regard à l'autre type. Qu'il sente qu'il ne va rien se passer. Lui aussi est armé, mieux vaut calmer et restreindre l'enjeu. Un simple regard suffit à tout, à qui sait le remarquer. Calme, rien de grave. veut-il dire.
Quand la tristesse en effondre une, l'envie de savoir en éveille une autre. |
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« Âmes Damnées de la Ville »
L'Âme de la Ville
Messages : 757 Date d'inscription : 06/05/2012
| Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Mar 27 Aoû - 20:31 | |
| Elle est agitée. Elle n'en a pas finit avec eux. Tout est trop calme. L'aventure manque de piquant. Il est temps de passer aux choses sérieuses. Deux souvenirs apparaissent. Mais ceux-là sont étranges, ils brillent d'une couleur rouge malsaine. Ils n'attendent pas, fondent sur Cloud et Hunter, envahissent leurs mémoires. - Hunter:
« Vous savez ce que ça coûte, la rétention d'informations ? » La jeune femme tressaute sur la petite chaise inconfortable. Hoquette un 'oui.' « Mais vous êtes persuadée que vous ne prendrez rien parce que vous dîtes la vérité. Toute la vérité. On ne vous a jamais dit que mentir était un péché, dans votre couvent ? » Sa voix est provocatrice, mais sérieuse. Les menaces ne sont jamais prononcées dans le vide, avec lui. Il sait que c'est elle, la sœur du rouquin. Il sait qu'elle l'a sans doute aidé d'une façon ou d'une autre, et qu'elle sait où il est. Et qu'elle sait où est sa fuyarde de copine. Lizbeth, qu'elle s'appelle. C'est elle la cible. C'est elle qu'il doit retrouver. Alors oui, fuir un mariage arrangé, c'est peut-être le rêve de toute jeune fille élevée aux contes de fée, mais c'est pas comme ça que ça se passe en vrai. Surtout quand on est mineure et qu'on a une famille riche et influente qui commande qu'on vous retrouve. « Je vous ai dit tout ce que je savais. » La voix est faiblarde. Comme hésitante. Comme... Coupable. Elle scrute la table en se tortillant les doigts. Il joue la carte de la pression. Sa voix est sans pitié. « Je l'espère pour vous. Si vous aidez Patrick ou connaissez quelqu'un qui l'aide, c'est le moment de cracher le morceau. Parce qu'on les retrouvera. Et au moment du procès, c'est les gens comme vous qui tomberont les premiers. » Il se lève, ramasse le dossier qui traînait sur la table et quitte la salle d'interrogatoire. Derrière le miroir semi-transparent, ses collègues attendent ses instructions. L'interrogatoire n'a rien donné, encore une fois. « Alors comme ça, le grand Andrew Nash n'a pas réussi à faire parler une fillette apeurée, hein ? » Il fait taire la voix moqueuse d'un regard noir. « La ferme. Je sais qu'elle les couvre. Faut juste lui laisser un peu de temps pour craquer. »
- Cloud:
Elle se change rapidement. Tenue plus féminine que ce qu'elle porte la journée. Le monde de la nuit a ses codes, et elle s'efforce de les respecter, de ne pas faire tâche. Car la médaille a son revers : si vous êtes connus dans le bon sens du terme, alors tout roule pour vous, la chance vous sourit -et les jolis garçons aussi, très certainement. Mais si jamais vous faites un faux pas, alors il est presque certain que la rumeur se rependra comme une traînée de poudre, et impossible d'être embauchée où que ce soit. Enfin, elle n'a pour le moment eu aucun de souci de ce genre, et compte bien faire durer cette situation le plus longtemps possible. Un coup d’œil dans le miroir, elle s'assure que ses cheveux sont correctement en place, et que son rouge à lèvres n'a pas bavé. Bien, parfait. Dernier tiraillement sur le bas de sa robe, elle glisse les pieds dans les chaussures à talons qu'elle a sortit de son casier, et se décide à pousser le rideau qui sépare la partie réservée aux employés du hall d'accueil du club.
Un jeune homme, environ le même âge qu'elle, lui adresse un joyeux petit signe de la main. « Kan' ! Par ici ! ». Elle se faufile entre les clients, murmure deux ou trois « Gomen » à leur adresse, finit par se glisser sur la banquette de cuir rouge, juste à côté de son ami. « Salut Masato ! Tu sais que je ne vais pas vraiment pouvoir rester. Je crois que j'ai pas mal de clients ce soir ». « Toujours aussi demandée, hein ? En même temps, charmante comme tu es.... ». Elle ne peut s'empêcher de lui donner un coup de point feint dans l'épaule. « Arrête de me complimenter. J'arrive même pas à savoir si tu dis la vérité. Après tout, les compliments sont ton métier, hein ? Combien de ces demoiselles as-tu charmé cette semaine, avec ta conversation si parfaite, monsieur le Prince de l'Eau ? ». Il grimace à ce surnom. Un point partout. Elle sait parfaitement qu'il n'aime pas cette réputation que lui ont fait les clientes. Mais leur vie est ainsi, ont-il vraiment le choix ? Elle plaque un léger baiser sur sa joue, laissant, amusée, une trace de son rouge à lèvre sur la peau pâle de son ami, avant d'aller s'installer un peu à l'écart, pour attendre les premiers clients de la soirée.
Le début de soirée passe vite, rapidement, minuit est consommé. C'est alors qu'un murmure semble agiter les gens présents dans la salle. Elle jette un discret coup d’œil dans la direction d'où provient le bruit. Elle a juste le temps d’apercevoir Masato qui lui tourne le dos, avant de croiser le regard de l'homme qui parle avec lui -et qui semble être la cause de l'agitation récente. Un homme qui est plutôt un jeune homme. Un jeune homme qu'elle connaît trop bien. Son cousin. Elle n'a pas le temps de s'éclipser -avec toute la discrétion dont elle rêverait- qu'il s'est déjà approché pour la saisir par le bras. « Kaneko ? Qu'est-ce que tu fais là ?! Ne me dis pas que... ne me dit pas que tu travaille ici ? ». Elle le fixe avec insolence, pas le moins du monde impressionnée par les éclairs que lancent les yeux verts. « Et bien oui, Tatai', je bosse ici ! Un problème avec ça ? ». Elle a bien appuyé sur le surnom, ce surnom ridicule de leur enfance, celui qu'il déteste tellement. Et savoure de le voir grincer des dents. Parfait. « Tu n'as vraiment aucun honneur ! Tu fais honte à la famille. Vas t'habiller, on rentre ! ». Le ton ne souffre aucune contestation. Et c'est ce qui la met encore plus en rogne. « Tu te fiches de moi Taiga ?! Je te dois rien, compris ? Rien du tout ! La famille ? Quelle blague ! Vous n'êtes rien pour moi ! »
Elle dégage son bras d'un geste sec, fixe hargneusement son cousin. Elle a toujours haït cette emprise qu'il croit avoir sur elle depuis l'enfance. Comme si sa condition masculine en faisait quelqu'un de supérieur ! Tournant les talons, ignorant les regards braqués sur elle, elle sort du club pour affronter la fraîcheur de la nuit.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cloud
Messages : 8 Date d'inscription : 22/07/2013 Age : 29
| Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Mer 28 Aoû - 22:17 | |
| Elle se fige en voyant l'arme pointé dans sa direction. Elle n'ose pas prononcer un mot de plus, tel une statue figé sur place. Puis, des petites sphères rouges apparaissent, une d'elle fonce droit sur Cloud. Le souvenir la heurte, et elle replonge dans son passé, un court instant. Elle reprend rapidement ses esprits après, encore un peu perdu. C'était quoi ça ? Masato, Taiga... Est-ce qu'ils sont ici aussi ? Elle se mordille la lèvre, gardant ses questions pour elle en se rappelant que l'arme était toujours pointée sur elle. - Spoiler:
C'est court, mais je savais pas quoi mettre o/
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Jeu 29 Aoû - 14:22 | |
| Il joue à quoi le rouquin ? Le brun sent ses muscles se crisper de le voir menacer la gamine. Un regard et ok, ce n’est qu’un jeu. Mais quel intérêt ? La voir se pisser dessus ? Se donner en spectacle ? Se sentir au dessus de tout ça ? ça lui plaît pas de voir l’autre qui tient une arme alors que lui, non. Et cette nonchalance quand il parle de la morte ! Non pas qu’il s’en sente ému. Mais il n’aime pas cette idée, que quelque part, y’a quelque chose qui joue avec les vies. Que quand ça lui chante, elle retire les piles de ses jouets. On dirait une gamine capricieuse. Ah, c’est ridicule. Il poserait bien la questions, savoir s’il y a quelque chose qui a déclenché tout ça, amenée une fille à creuver, mais à quoi bon ? La terreur de l’ouest ne lui répondra pas de toute façon.
Les souvenirs rouges le sortent de ses songes, il les regarde agresser leurs propriétaires. Quoi, plus le choix de toucher maintenant ? Qu’est-ce qui presse ? Il se souvient du compteur, regarde que les heures se sont écoulées dessus. Et eux, ils en ont aussi ? Merde, il veut des réponses !
Il approche du roux, encore un peu dans ses songes, pose la main sur le canon et baisse doucement le flingue vers le sol, que la gamine se sente libre de parler. Il parle bas, dans un premier temps, pour que juste l’homme entendent.
“Navré pour ton petit jeu, mais j’ai des réponses à avoir et sauf si tu veux me les donner…” Puis plus fort, à la brune : “Alors, souvenir ? Bon, mauvais ? T’as un compteur bas ? Et je veux des réponses cette fois, sans quoi, je l’aide à appuyer sur la détente.”
Encore que ça serait con de perdre une balle pour ça. Mais il veut savoir. Car le savoir, ici, c’est ce qui fera que la prochaine fois qu’il croisera ce con de brun aux yeux myosotis, il pourra l’écraser tranquillement, en souriant. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Andrew
Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Jeu 29 Aoû - 20:15 | |
| Sa mémoire le réintègre de force, souvenir rouge comme ses cheveux. Andrew Nash. C'est bien, comme prénom. Mieux que Hunter. Les situations sont complètements inversées. De ce qu'il vient de voir, il voulait faire parler une gamine, tandis qu'ici, dans la réalité, il veut en faire taire une. Est-ce le hasard ? Ou plutôt prémédité ?
Lorsqu'il reprend ses esprits, il voit la fille n'osant plus bouger. Normal. Et deux secondes avant qu'il ne range son arme avec un sourire satisfait, l'autre vient s'en mêler.
« Navré pour ton petit jeu, mais j’ai des réponses à avoir et sauf si tu veux me les donner... Alors, souvenir ? Bon, mauvais ? T’as un compteur bas ? Et je veux des réponses cette fois, sans quoi, je l’aide à appuyer sur la détente. »
Son petit jeu ? Quelle blague, il étouffe un rire moqueur l'espace d'une seconde. Il ne joue pas, il est sérieux. Alors il range son arme dans son pantalon dans son dos. Sérieusement. Il pose des questions à la gamine. Encore des questions, c'était peut-être lui la personne à menacer. Plus coriace qu'une gamine.
« J'allais pas tirer sur une gamine pour si peu. »
Oui, pour lui elle est une gamine. Peut-être ne se considère-t-elle pas ainsi, mais c'est comme ça. Il ne dit pas tout ce qu'il pense. Il ne dit pas qu'il voulait juste qu'elle arrête de poser des questions énervantes sans réponse. Il ne dit pas qu'il ne voulait pas qu'il – ce type bizarre – en pose aussi. Il ne dit rien, serre la mâchoire et écoute. Il met ses mains dans les poches, comme si l'acte qu'il venait de faire n'était plus. Comme si ce n'était rien. Décider de la vie d'une inconnue par une simple pression de l'index. Il n'est pas comme ça, non. Il sait faire parler les gens, ou les faire taire. Enfin, il essaye. Non, il essayait. Ici, tout est remit en question.
Rien ne sera plus pareil. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cloud
Messages : 8 Date d'inscription : 22/07/2013 Age : 29
| Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Ven 30 Aoû - 14:38 | |
| Je fronce les sourcils à l'égard du brun. Pour qui il se prend à me donner des ordres et des menaces ? C'est bien des mecs ça. Et puis, c'est quoi son histoire de compteur et tout ?!
- Je sais pas qui tu es, mais tu es sûrement pas mon père. Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous. Et je n'ai pas de compteur ou de "je ne sais quoi" d'autre ! Je viens de me réveiller dans un avion il y a à peine quelques minutes !
Tu comptes faire quoi maintenant, tu n'es pas satisfait par ma réponse et tu vas me butter ? Je reste tout de même crispée à la vu du flingue, je me retrouve dans un lieu inconnu avec des mecs qui veulent me butter pour de simples questions, je pouvais pas mieux tomber ! Je soupire, regardant derrière moi. L'homme de l'avion ne semble pas m'avoir suivi, je suis donc seule face à ces deux "tortionnaires". |
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Ven 30 Aoû - 19:10 | |
| - Spoiler:
hrp : je tiens à m'excuser. Ce... c'est pas moi... é_è
C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. La goutte d'eau qui fait déborder le vase. La goutte d'eau. Le vase. En quelque pas, il est sur elle, la gamine, il lui attrape les cheveux de la main gauche et lui donne un coup de poings de la droite, la maintient debout. Ses yeux flamboient, il serre les dents à s'en faire saigner les gencives, il tremble sous la fureur qu'il ressent. « Mais putain, tu fais chier ! Tu fais grave chier ! J'vais t'faire chialer, j'vais te faire souffrir, j'vais t'faire te pisser dessus ! Je suis pas ton père, petite pétasse, je suis le diable ! » Il en a marre, tellement marre. Pas une personne ne veut répondre à ses questions, tous le regardent de haut, encore et encore, alors, il lui faut s'élever. Plus haut. Et les piétiner. Il approche son visage du siens, crache ses paroles remplies de haine. « C'était qu'une putain de question ! Pourquoi pas avoir dit oui, dit non ?! Merde, allez tous vous faire foutre ! Vas te faire foutre ! Regarde dans mes yeux, pourriture, cette humanité, je la perds et c'est de ta putain de faute ! » Quelle humanité ? Il n'y a que de la haine dans ce visage là. Haine et douleur. S'adresse-t-il vraiment à la fille ? Peut-être plutôt qu'en face de lui, il voit des yeux myosotis... |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Andrew
Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Ven 30 Aoû - 20:15 | |
| « Je sais pas qui tu es, mais tu es sûrement pas mon père. Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous. Et je n'ai pas de compteur ou de "je ne sais quoi" d'autre ! Je viens de me réveiller dans un avion il y a à peine quelques minutes ! »
... Hunter n'en revient pas. Une. Gamine. Pareille. Elle l'exaspère, plus que ça. Elle l'excède, l'indigne, l'insupporte. Tous ces mots qui veulent dire la même chose. Tous ces mots pour dire qu'il est énervé. Ses poings sont serrés, il prend sur lui. Ce n'est qu'une petite, une petite, une petite... Salo-.... Petite... Petite ! Il n'allait pas lui gueuler dessus, ce n'est pas à lui qu'elle parle. Mais, il la sent se sentir supérieure. Elle a eu peur lorsqu'il pointait son arme, mais maintenant qu'il a abdiqué, ne comptant jamais lui tirer dessus, elle s'y croit. À sa place, je l'aurais pas ramenée. Bordel.
Tandis qu'il tente de se contenir, il lui saute dessus, il s'énerve. Fort.
« Mais putain, tu fais chier ! Tu fais grave chier ! J'vais t'faire chialer, j'vais te faire souffrir, j'vais t'faire te pisser dessus ! Je suis pas ton père, petite pétasse, je suis le diable ! »
Il a raison. Mais il exagère. Il est vulgaire. Andrew désapprouve. Encore plus fort.
« C'était qu'une putain de question ! Pourquoi pas avoir dit oui, dit non ?! Merde, allez tous vous faire foutre ! Vas te faire foutre ! Regarde dans mes yeux, pourriture, cette humanité, je la perds et c'est de ta putain de faute ! »
Et là, tout se passe très vite. Il serait capable de la tuer, dans l'état où il se trouve. Il ne doit pas être tout juste dans sa tête. Ou la ville la lui a fait perdre. C'est rapide. Andrew sort son arme, la charge.
« Attention. »
Il prévient, il est poli, courtois. Pas lâche. Espérant son arme chargée, il vise de derrière l'épaule de l'assaillant. Une seconde. Appuie sur la gâchette. La balle est partie. Ouf. Ayant pour destination de base l'épaule de ce type. S'il bouge, elle meurt. Aussi simple que de répondre à une question. Aussi simple que de s'énerver. Ca fait partie de lui, il vise, il tire. Il a. Avait l'habitude. Ready, aim, fire.
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« Jouet fraîchement arrivé »
Cloud
Messages : 8 Date d'inscription : 22/07/2013 Age : 29
| Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Ven 30 Aoû - 20:34 | |
| Je n'ai pas le temps de comprendre, en quelques secondes le brun est sur moi, m’agrippant par les cheveux tandis que son poing s'abat sur moi. Je ravale un gémissement de douleur tout en retenant mes larmes. Non, je lui offrirais pas ce plaisir. Non, je lui montrerais pas que j'ai mal. Je le regarde dans les yeux quand il me le demande, prétextant qu'il perd son humanité par ma faute. Je ris nerveusement avant de lui cracher dessus.
- Une humanité ? Tu es sûr que cette notion a déjà existé chez toi ? Laisse moi rire ! On t'a jamais dis qu'il ne fallait pas frapper les femmes ? Oh, et tu sais quoi ? La pétasse, bah elle t'emmerde !
Je lui donne un coup de genoux dans les parties, essayant de me débattre pour qu'il me relâche. Je compte pas me laisser faire face à ces mecs. Non, hors de question !. Mon regard se pose sur le roux derrière, qui vient de parler. Attention ? Je remarque enfin son flingue, il le charge. Il va quand même pas tirer... Si ? Je me crispe en entendant le coup partir.
Le temps ralentit, se fige. Est-ce la fin ? Ma fin ? |
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Ven 30 Aoû - 21:10 | |
| Qu'elle se la ferme, qu'elle se la ferme, qu'elle se la ferme !
La haine devient de plus en plus bruyante, les oreilles bourdonnent, il ne pige rien à ce que dit la gamine, ne veut pas comprendre, entend à peine ce que dit l'autre type. D'un mouvement brusque, il essuie la salive qu'il a sur le visage, serre encore plus les dents. Il sent la douleur du coup qu'elle vient de porter, plie un peu, se redresse de plus belle. De la douleur comme carburant à sa rage. Et il entend un déclic familier, un déclic qui fait que tout ses muscles se tendent encore plus. Il a à peine le temps de se retourner et de comprendre. Il a été tellement con de se focaliser sur la gamine. Il pourrait éviter ? Sans doute pas assez.
Assez pour qu'il essaye, pour qu'il tourne. Il essaye. Il sent la balle qui entre quand même dans son épaule, pas trop loin. Ça limite les dégâts. Durant quelque seconde, il lâche sa prise, il sent son souffle coupé, la douleur qui devient trop envahissante. Non ! Il se redresse et met tout ce qu'il a dans un unique coup de poing qui vient se figer dans la figure de la gamine. L'envoyer valser, loin, la mettre K.O quelque seconde avant de revenir lui régler son compte.
Il se retourne vers le rouquin, le toise du regard. Sa respiration est lourde, haletante. Son visage se décrispe enfin, retrouvant une apparence humaine.
« Et maintenant ? »
Il sent la douleur qui irradie de son épaule, le tissus qui s'imbibe de sang. Il n'en laisse rien paraître. Plus jamais se laisser marcher dessus, et puis... il lui faudra plus que ça pour clamser. |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Andrew
Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Ven 30 Aoû - 21:53 | |
| Elle en remet une couche.
« Une humanité ? Tu es sûr que cette notion a déjà existé chez toi ? Laisse moi rire ! On t'a jamais dis qu'il ne fallait pas frapper les femmes ? Oh, et tu sais quoi ? La pétasse, bah elle t'emmerde ! »
Et elle shoote. Dans les couilles. En plein dedans, il grimace. Ca doit pas faire du bien. Mais sa balle le touche, l'atteint. Essayant d'éviter, il se l'est prise dans l'épaule quand même. Là où Andrew avait viser. Il est satisfait de lui. Il se sait maintenant capable de se défendre, ou de protéger. En vain, car la fille en avait remis une couche. Encore et encore.
Alors elle se fait frapper, expulser. Ca ne lui plaît pas, apparemment, de se faire pseudo-castrer. C'était prévu. Qu'ils soient seul à seul. Le roux se fait toiser, le roux se fait dévisager.
« Et maintenant ? »
« Et maintenant ? »
Il répète, sur un ton qui en dit long. Comme s'il s'étonnait que ce type ne sache pas ce qu'il allait se passer maintenant. Il ne range pas son arme, mais la baisse vers le sol. Semblant las mais réellement pas.
« Maintenant tu te calmes. Pas que je veuille te donner d'ordre, loin de moi l'idée, je déteste lorsqu'on m'en donne aussi. Mais elle m'énerve aussi, elle est énervante, c'est un fait. Tu peux pas t'exciter comme ça sur une personne. Enfin, tu peux, oui. Mais ça ne sert à rien. Il marque une pause de deux, trois secondes. Ou peut-être as-tu juste besoin d'extériorisé ? »
Là, il le fixe dans les yeux. Ces yeux flamboyants, presque animal. Andrew quant à lui garde son calme. La fille est hors-service. , espère-t-il. Il cale son veston sur son épaule droite. Il y était déjà, mais il vérifie qu'il tienne bien. Puis il retrousse ses manches, soigneusement, faisant de beaux bords. Chemise froissée. Cravate dénouée. Mais remonte-t-il ses manches à cause de la chaleur ? Ou craint-il un nouvel éclat de colère de la part du brun ? |
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« Jouet fraîchement arrivé »
Le Traqueur
Messages : 15 Date d'inscription : 10/03/2013 Age : 105
| Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Sam 31 Aoû - 8:26 | |
| Le Traqueur vagabonde. Mastodonte faisant trembler le sol. Sol qu’il a d’ailleurs parcouru depuis quelques heures sans trouver de proie. Alors il s’est risqué dans l’autre zone. Et instinctivement attiré par la verdure, il s’est retrouvé dans le parc. Les arbres tremblent autour des quatre humains. Secousses régulières et de plus en plus violente. La chose se rapproche. Elle est là. Surplombant les humains et pointant sur eux ses yeux injectés de sang. La bête ignoble n’hésite pas une seconde, elle se jette sur eux. Piétinant Autunm sans s’en rendre compte, le Traqueur ouvre la gueule et attrape Cloud. Rejetant la tête en arrière, ses longs crocs plantés dans le corps fragile, il claque plusieurs fois des mâchoires, mâche sa proie brutalement. Puis avalant les morceaux lacérés de Cloud, il s’intéresse à Hunter. Sa patte se rabat sur les jambes de l’homme. Les broies d’une simple pression. La douleur est intenable, et la gueule dégoulinante de sang se rapproche dangereusement de son corps. La gueule s’ouvre, semble engloutir le torse de l’homme et puis les crocs se referment sur le bassin de ce dernier. Des crocs traversant le corps comme une simple poupée. La bête tire alors, tentant de séparer le haut du bas. Un coup vers le haut, le corps résiste. Deux coups, le torse vient, arraché au reste du corps et bientôt engloutit. C’est un véritable carnage. Du sang, des corps, ou des morceaux, étalés autour du Traqueur. Mais il reste encore un humain en vie. - Spoiler:
Fuis Hadès 8D - Cloud:
Elle se laisse tomber sur le petit muret en pierre qui longe le restaurant. Les doux rayons du soleil printanier caressent sa peau, et elle a comme l'impression de revivre, après le froid glacial de l'hiver. Cette année, les températures étaient descendues bien en dessous de zéro, et la remontée qui avait commencé deux semaines plutôt faisait un bien fou à tout le monde. D'ailleurs, les gens commençaient à ressortir, comme après une longue hibernation. Les rues s'emplissaient progressivement de riverains, qui flânaient tranquillement de vitrine en vitrine, ressortant, parfois, les mains emplies de sacs remplis par leurs emplettes. Elle suivait distraitement des yeux cette agitation, trop occupée à savourer la chaleur qu'elle sentait effleurer sa peau. Elle attend, tout simplement. Attend que Makura ait enfin sa pause déjeuner. Alors, ils iraient ensemble dans un de ces délicieux petits restaurants qu'il trouvait par allez-savoir-quel-miracle, ils parleraient, de tout et de rien, de cette vie qui était la leur et qu'ils vivaient d'une façon assez semblable. En ne lâchant rien. « Hey, Kan' ! T'es là depuis longtemps ? » Elle ouvrit les yeux. « Non, depuis un quart d'heure à peine. C'est ta pause, ça y est ? ». Il lui adresse un petit hochement de tête, un demi-sourire. C'était tout lui. « Alors on va manger ! J'ai faim moi ! ». Elle se redressa, comme un ressort comprimé trop longtemps, et à grandes enjambées -pour s'aligner sur les siennes-, elle le suivit dans les petites ruelles étroites du quartier où il travaillait. « Alors, le restau', ça se passe bien ? J'ai vu que vous aviez pas mal de monde. Des touristes, beaucoup. Les sushis marchent bien ! ». Il hoche la tête à peu près à tout ce qu'elle dit. C'est toujours comme ça, elle parle et il écoute. Il n'y a qu'au milieu du repas qu'il commence à parler, quand il a le ventre rempli par quelque chose. Ah. Et quand il a prit son doliprane. Elle n'a jamais compris d'où venait cette histoire de migraine incessante. Elle n'est même pas sûr que lui le sache, vu cette façon qu'il a d'être évasif quand elle aborde le sujet. Ils ont choisit un restaurant de pâtes. Un délice ! Elle avale son bol, en commande un deuxième. Elle a faim. Son boulot du matin l'a épuisée, et en voyant son budget de fin de mois, elle a décidé de se passer de petit-dej'. Oui, ça lui arrive souvent, de passer une matinée avec le ventre creux, mais c'est pour mieux savourer ce qui s'offre à elle le midi. « Au fait, Kan', ton nouveau boulot ? C'est quoi déjà ? ». Comme prévu, il a retrouvé la parole. « Je fais le ménage ». Il hausse un sourcil. Pas moqueur. Juste curieux. « D'ailleurs, faut que je te raconte ce que j'ai vu ce matin ! ». Elle a tellement envie de lui parler de tout ça ! -------------------
L'homme devant elle dévisage presque durement. « Mlle Ichikawa, vous êtes sûre d'être à la hauteur pour ce travail ? ». Elle a envie de lui rire au nez. A la hauteur de quoi ? Est-ce qu'il faut une qualification particulière, pour faire le ménage dans une école ? Un master, peut-être ? Enfin, il ne faut pas se moquer, il faut rester sérieuse, un entretien d'embauche, ce n'est pas n'importe quoi, il s'agit de ne pas gâcher cette chance. « Vous avez conscience que ce travail vous prendra votre matinée. J'entends par là votre temps entre 5h et 7h30. Tous les matins ». Elle hoche la tête. Bien sûr qu'elle en a conscience. « Et vous avez, en plus de ça, un travail de serveuse dans l'après-midi et un travail de... eh bien, d'hôtesse dans la soirée ? ». Il a presque répugné à prononcer le mot hôtesse. Comme si c'était un tabou. Oui, merci bien, elle est au courant que sa vie n'est pas des plus reposantes. Mais s'éloigner de la famille Ishikawa, c'est à ce prix là. Et pour s'assumer par elle-même, elle est prête à tout. Absolument tout. Même à cumuler les petits boulots tout au long de la journée. Et au pire, elle dormira de huit heures du matin à deux heures de l'après-midi. « Bien sûr, je suis prête pour tout ça, monsieur. Je m'en remet à vous ! ». Formule de politesse, façon de dire qu'elle espère avoir ce boulot. Il finit par inscrire son nom sur une feuille qui ressemble, de loin, à un planning. Elle y ressemble aussi de près d'ailleurs, quand il la lui tend. « Voilà. Vous veillerez à bien cocher chaque fois que vous commencerez et terminerez votre travail. Soyez ponctuelle. Je n'admettrai pas d'écarts ». Il se lève, lui tend une main qu'elle sert avec détermination. Une fois encore, elle est fière, fière d'avoir décrochée seule un travail, aussi minable puisse-t-il sembler. L'homme ouvre la porte, jette un œil dans le couloir. « Tiens ! Mademoiselle Murakami ! » s'exclame-t-il, apostrophant une étudiante qui passe dans le couloir. « Vous tombez bien. Faites donc faire un rapide tour des lieux à mademoiselle Ichikawa ! Et n'oubliez pas de lui montrer le placard à balai », termine-t-il avec un rire gras qui tire un frisson à Kaneko. Se faufilant rapidement hors de la petite pièce surchauffée, elle va trottiner à côté de la jeune femme qui a été désignée pour lui servir de guide. Assez grande, des cheveux plutôt courts en bataille, elle a un air fier et sérieux, qui fascine immédiatement la jeune fille. « Moi c'est Kaneko. J'vais faire le ménage ici. Et toi ? ». Elle a peur de ne pas avoir de réponse. Parce qu'elles ne se connaissent pas. « Moi c'est Saya. J'étudie ici. L'aéronautique, pour être ingénieur ». Sifflement admiratif. « Woaaa ! Ça doit être tellement génial ! Tu travaille sur des avions ? Des vaisseaux spatiaux ? Comme dans les films ? ». Dans sa tête défilent des images géniales de grands vaisseaux, des monstres de métal qui flottent parmi les étoiles. Aucun doute, Makura se moquerait d'elle s'il la voyait. D'ailleurs, Saya rit, d'un petit rire amusé. « Pas vraiment. Je te montrerai un peu, si tu veux. Mais il ne faudra rien dire à ce vieux croûton de gardien. Il n'est pas très commode... ». C'est à son tour de rire doucement. « Oui, j'ai pu voir ça. J'ai cru qu'il allait me demander cinq ans de médecine pour avoir le droit de faire le ménage ici ! ». Et les voilà qui pouffent toutes les deux dans le silence du couloir, essayant tant bien que mal d'éteindre le début de fou rire qu'elles sentent poindre.
- Autumn:
Elle relit encore une fois les deux mots écrits sur sa feuille. Les deux seuls. « Cher Davis ». Oui, cher Davis, si cher à son cœur. Et après ? Que peut-elle mettre ? Par quoi commencer ? C'est tellement difficile, parfois, de parler à une personne qu'on a pas vu depuis longtemps. De choisir ses mots, ses tournures de phrases. Elle la connaît par cœur, cette peur de ne pas être comprise, cette peur que l'autre interprète de travers ce qu'elle a voulut dire. Et il s'agit de ne pas le faire cette fois. Elle mâchouille pensivement le bout de son stylo, les yeux perdus par la fenêtre. Tiens, étonnant, ce nuage a une forme de chien... et celui d'à côté, une forme de tétine...
Elle revient à sa lettre, comme forcée. Si il était là, devant elle, saurait-elle mieux comment lui parler ? Saurait-elle exprimer ce qui se cache au fond de son cœur ? Étrangement, elle en doute. Pourtant, avant son départ... avant, elle savait toujours quoi faire, quoi dire, les bons gestes, tout. Maintenant, c'est comme si elle tentait d'écrire à un parfait étranger. Elle aurait voulu que cette lettre ne ressemble pas à celle de quelqu'un de désintéressé. Elle ne voulait pas, entre eux, de « salut, comme tu vas ? Moi bien. Alors quoi de neuf ? Rien ? Moi non plus ». Pas de tout ce charabia sans sentiments. « Cher Davis,
Tu me manques. Énormément. » Bien. Et ensuite ? Les yeux un peu humides, elle froissa le papier, le jeta dans la corbeille, prit une autre feuille. « Cher Davis ». Pourquoi rien ne venait ? ------------------ Lorsqu'elle entend la sonnette, elle manque de lâcher la pile d'assiette qu'elle tient. Toute excitée, elle la pose sur la table, rajuste rapidement sa robe et se précipite sur la porte, l'ouvre d'un geste empressé, pour découvrir le visage souriant d'une femme. « Christie ! ». Elle se jette dans ses bras, comme si elle ne s'étaient pas vues depuis une éternité. Ce qui est un peu le cas, n'est-ce pas ? Plusieurs mois, c'est une éternité pour des amies, et les lettres, bien que réconfortantes, ne sont jamais vraiment suffisantes. « Du calme Danna, du calme, je ne vais pas m'envoler, tu m'étouffes là ! ». Elle ne peut s'empêcher de rire. Elle sait bien qu'après tout, Christie est bien plus solide qu'elle, et que de des deux, c'est la plus capable d'étouffer quelqu'un. D'ailleurs, ça lui est peut-être arrivé au cours de son travail, elle n'a jamais pensé à le lui demander... Se décalant, elle laisse entrer sa visiteuse, avant de refermer derrière elle. « Alors alors ? De retour du Japon ? C'est comment là-bas ? Et tu repars dans combien de temps ? Tu t'es fait des amis ? Et le travail ? ». Les questions s’enchaînent, elle ne peut pas vraiment les retenir. Elle a tellement envie de savoir, et puis il y a aussi cette impression qu'un après-midi ne suffira pas pour qu'elles se racontent tout. « D'ailleurs, tu sais que Davis est là-bas aussi ? Et tes cheveux, c'est moi où ils sont encore plus roses qu'avant ? ». Christie éclate de rire, lui fait un petit geste d'apaisement de la main. « T'aurais pas du café ? J'suis épuisée, je tiens à peine debout. Et promis, je te raconte tout ça. Et je t'assure que mes cheveux n'ont pas changé d'un poil ! ». Ah oui, du café, bien sûr. C'est vrai qu'elle doit être fatiguée, avec tout ça, le voyage, le décalage horaire... « Le Japon c'est génial ». Christie s'est écroulée dans le canapé, commence à parler, les yeux clos. Elle la regarde. Elle a minci, peut-être. A moins que ce soit l'épuisement... « Là-bas, j'ai rencontré quelqu'un. Un homme, vraiment charmant. Enfin, à sa façon ». Elle aime le sourire qui nait sur les lèvres de son amie lorsqu'elle parle de ça. Un homme, hein ? « Il a un fils, adorable. Ça se passe bien avec Madeleine, en plus. Et puis le travail.... C'est fatiguant, tu sais. On a un groupe de petits mafieux qui s'amusent avec nos nerfs... Mais on va les coincer, j'en suis sûre... ». Doucement, elle pose une tasse de café fumante sur la table basse, avant de s'asseoir dans le fauteuil, face à Christie. Elles ont toute l'après-midi devant elles.
- Hunter:
Il a l'impression que ses recherches vont se finir ici. Dans cette minable ville portuaire, où tout sent le poisson et où tout l'énerve : les gens qui parlent fort, les mouettes rieuses qui ne cessent de pousser des cris, le son des bateaux, le tintamarre incessant des pêcheurs qui rangent leur matériel,... Tous ces gens qui brassent de l'air et qui n'ont pas conscience, non, pas un seul instant, que si sa mission foire, c'est toute sa vie qui foire. Parce que vu l'influence de la famille Beau-Champs en politique, il vaut mieux ne pas se les mettre à dos. Et s'il ne retrouve pas Lizbeth... Les muscles de sa mâchoire se contractent à cette idée, l'idée d'un échec cuisant qui mettrait fin à sa carrière prometteuse. Lui qui avait toujours été un excellent enquêteur...
Il allume une cigarette. La énième de la journée. Fumer pour tuer l'ennui, fumer pour faire passer le stress qui s’infiltre sournoisement en lui. Ses yeux dérivent, un peu au hasard, ne distinguent que du mouvement, partout. Les gens s'agitent sans cesse, fourmilière grouillante de vie. Dans laquelle, soudain, passe un éclair roux, un peu plus rapide. Un jeune homme au visage bien connu, qui marche tellement vite qu'on dirait qu'il va se mettre à courir d'un instant à l'autre. Patrick Stanley. Une des deux cibles. Comme quoi, peut-être que quelque part, la chance était avec lui. Peut-être que tout n'allait pas foirer. Peut-être qu'il recevrait les honneurs. Déjà, il se relève, prend le garçon en filature. Les rues s’enchaînent, il reste à bonne distance. Ne pas se faire repérer.
Leur destination est un hôtel miteux. Il aurait dû s'en douter, mais fouiller tous les hôtels de la ville aurait prit trop de temps, un temps qu'il n'a pas vraiment, surtout en sachant pourquoi les deux jeunes gens sont là. Il ignore la femme à l'accueil, qui, le nez dans son journal, ne l'a de toute façon même pas remarqué, et monte les étages sur la pointe des pieds. Au quatrième, une porte grince, puis claque. Et c'est de nouveau le silence. Il s'approche, colle son oreille à chacune des portes du palier, écoute. La troisième est la bonne. « … de toute façon on a plus le choix. Le ferry part demain à 14h. Ce n'est plus le moment de reculer, Liz' » « On a pas moyen de retarder notre départ ? » « Et qu'est-ce que tu compte encore faire ici ? Plus rien ne nous retient. Un ami à moi nous attend en France. On doit partir ». Un sourire mauvais s'étire sur ses lèvres en entendant la discussion. Comme c'est beau de rêver. Mais ils ne quitteront pas le pays. Parce que demain, à 14h, il sera là. Et il les attendra de pied ferme.
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Sam 31 Aoû - 17:07 | |
| C'est bien Coco, t'auras un biscuit. Il répète bien le rouquin. Il parle aussi, tiens, étonnant. C'est son coup de chaud lui vaut un discourt ? Ah, quel honneur, c'est que ça valait le coup, alors. Il lui lance un sourire sans joie, moqueur, et s'en va sans répondre, s'assoit au pied d'un arbre, gardant une bonne distance de sécurité entre eux. Il n'attendait pas vraiment la réplique, hein ? Après tout, depuis tout à l'heure, c'est ainsi que les deux hommes fonctionnent : sans se parler directement, se supportant dans un silence de plomb. Et ça lui va très bien, au brun. Toi, rouquin, il ne te déteste pas. Malgré la balle dans son épaule, il ne te déteste pas du tout. Après tout, il compte bien lui rendre la pareille, un jour ou l'autre. Sans rancune... En attendant, il attrape son sac où s'entrechoque les bouteilles qu'il avait raflé. Il en prend une, attrape de sa poche un morceau de rideau et verse de l'alcool dessus. L'application sur sa plaie lui arrache un grognement, il serre ses doigts, fait un peu rouler l'épaule. La douleur pulse, lui arrache un nouveau soupir plaintif, mais ça remue, c'est encore en service et c'est tout ce qui lui importe. La douleur, il se charge d'en faire sa force. Puis un tremblement ; la terre tremble. Encore, plus fort, qui se transforme en secousse. Il écarquille les yeux et d'un mouvement, il se relève, face à la bête monstrueuse qui vient de débarquer. Elle s'attaque à la fille, la déchirant en deux avec tant de facilité ! Une seconde, il espère qu'elle avait bien été mise au tapis. Il bouche sa bouteille d'un bout de tissus qui s'imbibe, se tourne et voit le roux partir, lui aussi. Pas sans combattre, hein ? Il avait la gâchette facile, pourtant. Il lui fait confiance pour ça. Là, elle s’intéresse à lui, mais il a une surprise. La première chose que la créature voit, quand elle tourne sa monstrueuse tête, c'est une bouteille enflammée qui s'approche vers lui et en arrière plan, l'homme qui tient son arme, qui ne veut pas prendre le risque que la bouteille ricoche sur son cuir. De la main droite, il vise, de la main gauche, il maintient. Il tire. La bouteille explose, rependant l'alcool en feu partout. Un peu de chance et la balle se loge aussi dans la créature. « Ça, c'est pour mes proies que t'a même pas pris le temps de mâcher, saleté. Amuses toi bien avec le feu ! » Et lui, en attendant, il n'a plus qu'à se barrer. Il se doute bien que ça ne sera pas suffisant, une petite balle, des flammèches qui lui lèchent la tête. Mais ça sera assez pour lui assurer un temps mort, qu'il puisse mettre le maximum de distance entre lui et elle. L'affronter ? Avec une épaule blessée et un pauvre flingue ? Seul ? Ha, la bonne blague. Il reviendra, comme il reviendra vers les ronces, mais mieux préparé. Cette balle, se dit-il, elle était pour le rouquin. Par procuration, ça marche ? Il sourit, d'un sourire carnassier, d'un sourire étiré par un brin de folie qui s'éveille, qui danse en lui. Il court, son arme tenue dans sa main droite, sa main gauche qui appuie sur sa plaie. Et la douleur, qui pulse, pulse... Le propulse vers l'avant. - Spoiler:
Oui maman, c'est fait 8D -pardon, c'est un peu long, par contre...- Et j'attends quand même une réaction d'Andrew, je refuse de croire qu'il est mort sans avoir fait quoi que ce soit. Je crois en toi, coupine ! è_é
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« Jouet fraîchement arrivé »
Andrew
Messages : 27 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 27
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Dim 1 Sep - 8:52 | |
| Manches retroussées et défense préparée pour rien. Car le type va s'asseoir, préférant visiblement se soigner que de riposter. Andrew soupire. Tant mieux, c'est déjà ça en moins.
Mais crois-tu que parce que lui ne t'attaque pas, personne ne le fera ? Faux.
Le sol tremble. De plus en plus fort, entraînant des secousses dans tout son corps. Il scrute les alentours, jusqu'à ce qu'il l'aperçoive. Un monstre. Après l'ombre, ça. Andrew n'est qu'à moitié étonné. Il laisse siffler un « Merde » en crispant son visage et en raffermissant sa poigne sur son arme. Il ne vise pas, ne cherche pas l'hostilité. Peut-être ne fera-t-elle que passer ? Haha.
Le bête fonce sur eux. Ses yeux injectés de sang n'augurent rien de bon, sa férocité non plus. Elle arrive par l'endroit où Andrew se trouvait il y a de ça une vingtaine de minutes. La bête piétine la gamine évanouie. Putain ! Avoir fait tout ça pour elle n'aura donc servit à rien. Maintenant c'est au tour de l'autre fille. Le monstre ouvre sa gueule et la plonge sur la gamine. Il claque ses dents, mâche, avale. Les yeux du roux sont écarquillés au possible. Il se dit que c'est lui le prochain, qu'il ne peut rien faire. Cette bête est trop rapide, trop forte. Trop monstrueuse. Mais il tentera le tout pour le tout, quitte à la blesser ne serait-ce qu'un tout petit peu. En attendant le bon moment.
C'est effectivement à lui, maintenant. Il n'avait pas fuit, se disant que ça n'aurait servit strictement à rien. Un coup de patte dans les jambes. Broyées. Il crie sa douleur. Ne hurle pas, n'en fait pas trop. Il prend sur lui, ce serait trop beau de lui accorder de beaux hurlements de désespoir. De mort. Il se crispe, se tétanise. Ca fait mal, bordel. Oui, ça fait mal. C'est le principe du Traqueur, tu sais ?
Il n'essaie pas de ramper, affronte. La gueule dégoulinante de sang s'approche dangereusement de lui. Il charge son arme. Elle s'ouvre, il tire à l'intérieur. Une fois, deux fois. Plus de balles. Seulement trois, hein ? Mais cette démarche n'aura servit à rien. Il essaie d'arracher une ou deux dents, ne se laisse pas faire. Trop puissant, il ne peut rien faire. Alors il ferme les yeux, attendant la mort.
Déchirement. Deux morceaux. Vie envolée. C'aura été court, mais beau. - HJ:
Coupine c'est de la torture de m'avoir demandé de faire ça u_u – bon, j'ai pris mon pied quand même, mébon. ;; - <3
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« Grand Méchant Loup »
Hadès
Messages : 49 Date d'inscription : 23/05/2013 Age : 39
Feuille de personnage Temps restant: (72/72) Dans ses poches: Rencontres/Découvertes: | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. Dim 1 Sep - 21:12 | |
| - Spoiler:
Oui coupine. Mais c'est Andrew dont on parle. Genre, il aurait rien fait ? Impossible. Bon, fuuhuuh, on m'attend, je suis une personne demandée, voyez-vous !
Mettre un maximum de distance. Entre cette chose. Et lui. Un parc est trop dégagé, juge-t-il, cette bestiole a bien trop de libertés de mouvement. Bien trop la possibilité de galoper sans encombre. Et lui, face à ça, qu'offre-t-il ? Juste deux jambes qui le tiraillent déjà d'avoir trop courues, une épaules qui lâche une vague de douleur à chaque foulée. Merveilleux, il va bien s'en sortir comme ça, trop facile. Alors, il s'engouffre dans la ville, aussi vite qu'il le peut. Il passe par les petites ruelles, celle où il estime qu'une telle bestioles ne pourra pas passer sans tout démolir. Saute dans les fenêtres quand il peut. Ça ne l'arrêtera pas. Ça la retardera. Et avec de la chance, elle lui lâchera la grappe. Il espère aussi que le rouquin a réussi à lui faire mal, même qu'un peu. Seulement deux balles, il l'a entendu, la troisième dans son épaules. Quel gâchis. Bah, au moins, il a eut l'intelligence de tirer là où ça ferait le plus mal. Il le regrettera, un peu, le rouquin. Ça aurait pu être une compa... non, qu'il aille se faire voir, en fait. Bye, bye, la compagnie... |
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| | Sujet: Re: Don't cry or you'll piss me off. | |
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