- Dragon :il le voit plus comme un boulet qu'autre chose. - Katana :il lui obéit, un point c'est tout. Pas par peur ni par nécessité. Plus par respect.
Les découvertes :
Les portes semblent avoir la mauvaise habitude de se fermer toutes seules au nez des gens.
Ce code appartient à Nulle Part
« Mort et enterré (ou presque) » Gravity
Messages : 16 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 27
Sujet: Re: Gravity ~ Sam 17 Aoû - 11:45
les souvenirs ❥
souvenir 1
Spoiler:
Il se faufile silencieusement dans les couloirs. Entrer dans la grande demeure endormie a été plutôt facile, contrairement à ce qu'il aurait pensé. Un peu trop facile, même. C'est ce qui le rend si méfiant, si aux abois. Parce que cette nuit, il n'a pas le droit à l'erreur. C'est aujourd'hui qu'il leur montre, qu'il leur prouve qu'il est réellement le meilleur, même si beaucoup on déjà eu l'occasion de s'en rendre compte. Et il sait parfaitement que s'il réussit, il aura le droit aux honneurs. Peut-être même qu'une lueur de fierté brillera dans les yeux de Taiga, lui qui le regarde si froidement de haut d'habitude. Ses phalanges se contractent sur la lame un court instant, avant qu'il ne se force à se détendre. Ce n'est pas le moment de penser à ça. Et on lui a déjà dit qu'il devait savoir où était sa place. Et savoir y rester. Et il s'était suffisamment entraîné pour maîtriser ses émotions, il n'était plus temps de flancher, pas à la dernière minute.
Enfin, il atteit la porte de la chambre a coucher. Il avait repéré la disposition des lieux sur les plans fournis par la femme de chambre. Il savait tout, la place de chaque objets dans la pièce, l'emplacement exact de sa proie, la façon, même, qu'il avait de dormir étendu sur le dos, en diagonale dans son lit. Dans son dos, les pas légers de son comparses effleurent la moquette. Légers mais pas assez. Il tourne la tête dans sa direction, lui fait signe de s'arrêter. Inutile d'être deux pour finir la mission. Et c'était son heure de gloire, il ne partageait pas. « Reste dans le couloir, j'entre ». Sa voix n'est qu'un murmure, mais l'autre a parfaitement compris, et semble se statufier. Bien. Les choses sérieuses pouvaient commencer. A pas de loups, il se glisse dans la chambre. Immense. Il songe à la sienne. Peut-être un cinquième de celle-ci. Aucun doute, les chambres grandissaient proportionnellement à la place occupée dans la société. La sienne allait-elle doubler dans la semaine ? Il aurait tout fait pour en tout cas.
Déplacement feutré, son ombre s'étire sur le tapis persan hors de prix qui occupe le centre de la pièce. Il a déjà atteint le lit, aussi silencieux qu'un chat, aussi léger qu'une plume. L'homme est étendu sur le lit, comme prévu. La lumière lunaire qui brille faiblement a travers les volets lui suffit pour distinguer la forme sous les draps. Parfait. Reste seulement la finition, travail de routine. Il lève sa lame, sans précipitation. Tout est tellement facile. Tellement logique. Et puis un éclat, et la dague s'enfonce dans la chair, à l'emplacement exact du cœur. Les yeux de l'homme s'ouvrent un instant, il y lit l'agonie. Se détourne aussitôt. La mort est déjà là, envahissant la pièce. Et il ne s'attardera pas pour lui tenir compagnie.
Lorsque les sirènes résonnent dans la nuit, deux ombres sur un toit sont déjà loin des lieux. La mort sert les desseins du clan, cela a toujours été ainsi.