Floundering in the Tower ~

12h-14h

Je me laisse porter par le courant, essayant du mieux que je peux de me maintenir à la surface. Le fleuve m'emmène dans le bâtiment centrale, la tour. Je prend ma respiration en arrivant sous l'eau, il faut que je reste en vie, pour Hécate. Alors que je commençais à manquer d'air, je remonte à la surface. Je toussote un peu, prenant de grande bouffé d'air. Mon regard se pose sur deux formes allongées et inconscientes. Je m'approche d'eux, les secouant pour les réveiller.

- Madame, monsieur, réveillez vous...

Je les regarde, un peu perdu. Ils ont emprunté le même passage que moi ? Mais pourquoi sont-il dans cet état alors que moi j'ai réussis à arriver conscient ?

12h - 14h
Elle tombe dans l’eau. Elle coule. Elle n’a pas pieds, elle ne sait pas nager. Merde ! Pourquoi ne sait-elle pas nager après tout ? C’est commun de savoir nager. Son père aurait du lui apprendre cela. Elle laisse l’eau l’envahir, l’inonder, la faire sombrer. Elle ne pense plus à rien d’autre que de garder l’air dans ses poumons et de rester vivante. Elle ouvre les yeux dans la pénombre, calme son rythme cardiaque et se laisse glisser. Son corps est un jouet pour le courant et elle est une poupée de porcelaine. Petite poupée rousse dont la tête cogne contre un rocher et qui tombe inconsciente dans l’eau.
« Madame, Monsieur »

Cette voix la tire du néant . Elle se sent à nouveau être le jouet d’autre chose. Un loup ? Elle n’en sait rien. Elle n’ose pas ouvrir les yeux. Est-elle vraiment vivante. Elle inspire, ses poumons la brûlent. Elle tousse, tousse, tousse, avant de se retourne pour recracher de l’eau. C’est logique dans un sens, elle a du en avaler. Sa main se pose sur sa tête en priant pour ne pas saigner. Raté. Sur sa main il y a quelques traces de sang. Elle s’assoit dans l’eau et regarde le petit bonhomme devant elle. Elle lui sourit, triste. Que fait un enfant ici, dans un endroit pareil. Impossible. Elle s’accroupie avec difficultés dans l’eau. Elle est encore faible. Elle regarde le petit garçon et son envie de le protéger, son instinct maternel se réveille. Elle lui prend les mains et lui demande.
« Que fais tu ici bonhomme ? »

Elle est effarée. Pauvre enfant. Elle se rappelle de la voix qui la réveillée. Surement lui. « madame, monsieur »… monsieur ?! Elle se retourne vite et voit Mars. Il a sauté pour la secourir. Les larmes montent dans ses yeux. Où qu’elle aille, elle s’attire les problèmes et attire les autres dedans. Elle aurait aimé sauter dans les bras du jeune homme mais ne peut pas lâcher cet enfant si fragile. Sa voix est fragile et cassée et elle murmure.
« Mars, Mars. Tout va bien ? »

Il se fait emporter par le fleuve. Il arrive à se maintenir hors de l'eau à quelques moments. Il sait nager !? Bordel, pour une fois qu'il arrive à faire quelque chose. Il essaye d'aller chercher la rouquine mais le courant est trop fort et il finit par perdre connaissance dans cet eau, laissant son corps se faire emporter. Voilà... tu vas mourir Mars...

Vide. Noir. Rien... Game Over again...?

Non ce n'est pas finit. Ta vie ici vient à peine de commencer.
Ses yeux s'ouvrent quand il entend une voix féminine bourdonnant doucement à ses oreilles. Il n'a plus ses lunettes sur le nez en même temps... il ne faut pas s'étonner. Il a du les perdre.
Il crachote un peu d'eau et se redresse doucement. Il regarde autour comme perdu. Mais il ne distingue plus rien. Il voit tout flou. Il voit juste une rousse et une petite touffe châtaigne.
▬ Ombre... ?
Il ne voit vraiment plus rien. C'est la misère, va falloir qui mette ses lentilles sans miroir... Ca va être génial ça aussi. Il soupire un peu.
▬ Ca va... ça va aller... sauf que... je ne vois rien... j'ai du perdre mes lunettes dans le fleuve. Mais ça va aller. Je vais me débrouiller.
Il sourit malgré tout, il est vivant elle aussi et la petite touffe châtaigne il n'arrive pas à savoir si c'est une femme, un enfant ou autre chose... impossible le monde est trop flou.

12h-14h

La brune se réveille en première, encore une qui se prend pour ma mère. Elle tourne ensuite sa tête vers le garçon sur le côté, elle semble... triste ? Ses yeux brillent à cause des larmes qui ne veulent pourtant pas quitter ses yeux. Elle parle ensuite au brun, l'appelant Mars. Mars... Marth ? Comme le héro dans Fire Emblem ? Il se réveille, appelle la brune "Ombre". Je m'approche de lui, le regarde avec admiration.

- Vous êtes le Marth dans Fire Emblem...?

Niaiserie, quand tu nous tiens. Comme si un héro de jeu vidéo pouvait exister. Pourquoi pas après tout ? Je suis bien Superman ! Il parlait de voir flou à cause de la perte de ses lunettes. Je lui prend doucement sa main.

- Dites, vous m'apprendrez à manier l'épée ? Je vous ai vu dans le dernier jeu vidéo, vous êtes trop cool !

Ah, la niaiserie de l'enfance, c'est beau.

12h - 14h
Elle le regarde crachoter et fronce les sourcils. Ses poumons sont en feu, sa tête lui fait mal et son épaule n’en parlons même pas alors elle comprend complètement ce que doit ressentir Mars en ce moment. Elle s’en veut beaucoup d’avoir été maladroite et d’être tombée et en même un sourire illumine son esprit. Elle y est ! La tour de ses rêves ! Alors qu’il l’appelle, elle reporte son attention sur le jeune homme qui a sauté pour la suivre. Son héros en quelque sorte. Elle lui sourit et le rassure.
« Oui oui c’est bien moi ne t’inquiètes pas. On est en sécurité. Désolée. »

Sa voix se casse lorsqu’elle s’excuse. Il a perdu ses lunettes, à cause d’elle. Et elle uniquement. Elle lâche le petit bonhomme et s’avance vers Mars. Elle sera ses yeux maintenant car elle est la seule voyante ici. Elle se doute que si le jeune homme avait des lunettes c’est qu’il en avait besoin. Elle s’accroupie et pose sa main sur l’épaule du jeune homme.
« Ca va aller Mars, je suis là. »

Elle prend sa main lorsque le petit garçon parle. Elle le regarde sans comprendre, pour elle, il parle… pas chinois car c’est sa langue mais français. Elle sourit au petit bonhomme châtain qui est devant elle et laisse au jeune homme le soin de répondre.

Il ne voit tout flou. C'est dérangeant. Il ne se souvenait pas que c'était aussi énervant. Il regarde la touffe châtaigne. Une voix enfantine. Il sourit un peu. Un héros... il espérait beaucoup ce petit... Mais veut-il vraiment casser son rêve ? Le briser... le ramener à la réalité. Non... c'est trop dur. Il ne veut pas lui infliger toutes les souffrances qu'il a subit. Il regarde d'abord la jeune fille.
▬ Merci Ombre... Ca va aller... Et ne t'en veux pas. après tout, c'est moi qui a pris la décision de sauter. Pas toi. Tu n'as pas à t'en vouloir pour si peu.
Il sourit et regarde la touffe châtaigne. Malheureusement il ne pouvait que le nommer ainsi pour le moment.
▬ On peut dire ça comme ça, oui... Ne t'en fais pas... sers toi d'abord de ta tête puis après de tes bras. On ne se bat pas sans une bonne raison.
Voilà. Comment essayer de mentir à un gosse sans vouloir le contrarier. Il serre les mains des deux personnes mais lâche celle de l'enfant. Il fouille dans sa poche. Mon dieu, il a toujours sa pair de lentilles. Sauf... qu'il n'y a pas de miroir... Il la range car il ne pourra pas les mettre... Il soupire. Tu t'es fais owned Mars.

Ombre s’efface soudain. Téléportée. Où ? Pas très loin au dessus des deux garçons, au deuxième étage. Mais dans une pièce inaccessible aux autres.

12h - 14h

Il est arrivé quelque chose à ce garçon.

C'est ce que j'ai pensé, alors que ledit garçon s'approchait de moi. Doucement. L'air renfrogné mais pas agressif. Le regard noir mais pas meurtrier. Cet homme qui ne disait mot, qui faisait presque peur, je ne savais pas ses intentions, pourtant je l'ai laissé s'approcher. J'aurai pu paniquer, le repousser, crier à l'aide, mais non. Je l'ai laissé, pour la simple et bonne raison que je lui faisais alors confiance. Il m'a soignée, comme s'il tenait à moi, alors que nous n'avons rien échangé si ce n'est ce porté de veste. Il arrêta d'abord le saignement, certes avec ma veste mais il l'arrêta, avant de prendre ma main délicatement et l'apposer sur mon coude, pour que j'appuie. L'on s'est compris très vite, et ce fut bien la chose qui m'étonna le plus. Parce qu'il avait l'air agressif, renfermé, pour cause il ne parlait pas. Le voir agir ainsi m'a poussé à réfléchir sur cet homme dont on ne sait rien: il lui est arrivé quelque chose.

Ça n’a pas l’air très grave. C’était courageux de ta part d’avoir sauté au fait. Cette réplique me fit presque rougir. Pour la première fois, on me remerciait pour ce que j'avais fait. On reconnaissait mon acte. J'en étais tellement fier, que mon remerciement ne put se faire sans ce petit sourire gêné qui fleurit sur mon visage lorsque je réussis quelque chose. Alors qu'elle avançait avec prudence, je regardais une nouvelle fois ce garçon dans les yeux. J'ai l'impression d'avoir affaire à une façade d'acier mais un fond tendre: au fond de ces obscures et tranchantes prunelles, se cache quelqu'un de bien. Mais bref ! Avec tout ça, j'ai failli oublier d'avancer. Avec prudence bien sûr, et en ramassant à la fois le bâton que ce type avait lâché -suivant la remarque de Calvetti- et le ticket de caisse qui avait glissé de sa poche. Le bâton en long sur le pont invisible, nous continuâmes notre route, mais étrangement ... Si il était tombé, j'aurai plongé pour récupérer ce ticket de caisse. Ce simple bout de papier. Partie de mon passé.

Je boîte, c'est un fait. Il n'empêche que j'avance au même rythme que les autres, vous avez cru que j'allais me traîner ? Pour arriver dans cette salle. Sombre. Humide. Les pieds dans l'eau même, manquait plus que ça. J'ai déjà donné dans la glissade humide, c'est gentil ... Tout est lugubre, les ronces grimpent au mur, les plantes recouvrent l'eau qui par extension devient malsaine. Tout est fait pour se sentir mal, c'est magnifique, manquerait plus qu'un rayon de soleil ... Bref. On est pas seuls. Là-bas, deux personnes. Une allongée, l'autre debout, manifestement un enfant et un adulte, plus ou moins. L'union fait la force. Hey ! Vous allez bien ? On va vous rejoindre, si on tombe pas sur une crasse d'ici là ..., criai-je à leur intention alors que, boîtant mais surveillant chacun de mes pas, j'avançai vers eux, ayant au préalable remis ma veste.

Inconsciemment, concentrée sur ma marche difficile, ma main agrippait le bras du jeune homme muet.

Ombre a disparu, mais Mars et Superman sont encore là. Elle le sait. Et comme Elle doit se plier à ses règles, Elle laisse s'échapper deux souvenirs qui viennent flotter droit devant les yeux de leurs propriétaires respectifs, sous forme de sphères lumineuses. Devant Superman et Mars.

HJ:

12h-14h

Je regarde Marth avec admiration. Ça c'est un héro, un vrai ! Puis, Ombre disparaît d'un coup. Je prend peur, c'est la même chose qui a fait disparaître Hécate. Je me rapproche du brun, agrippant son haut dans mes petites mains.

- Ma...Marth... La fille, elle a disparue, volatilisée, pouf comme ça !

Puis, quelqu'un arrive. Une rouquine, elle me dit rien. Je reste avec le chevalier, avant de voir deux souvenirs apparaître. Sachant qu'il avait des problèmes de visions, je vais l'aider à toucher son souvenir. Je prend sa main, lui lève pour qu'il effleure la sphère lumineuse. Quant à moi, j'approche ma main de mon souvenir, curieux de ce que je vais y découvrir.

Spoiler:

Il n'a pas le temps de réagir qui voit la touffe rousse s'effacer sous ses yeux.
▬ Ombre !
C'est tout ce qu'il peut dire. Il sent que quelqu'un l'agrippe. Il pose ses yeux sur la touffe châtaigne.
▬ Ca va aller mon grand... Je t'abandonnerai pas...
C'est vrai. Il peut pas l'abandonner. Ce n'est qu'un enfant et en plus, il croit en lui. Il le regarde et sourit avant d'entendre une voix féminine. Il ne voit pas, son monde est flou. Il compte sur l'enfant pour l'aider un temps sois peu. Juste un peu. Le temps qu'il trouve un endroit pour mettre ses lentilles.
▬ Oui... Mais faites attention ! On a quelques petites problèmes par ici !
Il se devait de les prévenir. Elle a disparu, c'est inimaginable. Dans quel jeu est il tombé ?
Et doucement il sent la main de l'enfant sur la sienne. Il touche quelque chose... il se souvient de cette sensation. Il augmente encore d'un niveau. Mars, tu es niveau 3 désormais.

Et le passé revient se loger dans la mémoire des petits jouets. Comme les pièces manquantes d'un puzzle qui s'assemble, lentement.

Mars:

Superman:

Wesh, il sent qu’il gagne des points là auprès d’vous, jeunes demoiselles, mais ça l’fait même pas s’la raconter. Il enchaînerait bien sur une ‘tite session de guedra subtile. Ca l’ferait bien s’marrer un peu mais il peut pas parce que la situation lui permet qu’d’avoir la jeura. Encore plus quand il voit qu’tu lui parles, la Flic. Tes lèvres bougent mais rien ne lui parvient. Ca l’saoule et il continue de bien prendre la haine contre l’autre salope – esprit, entité divine, sale pute- dont la voix sarcastique résonne encore à ses oreilles malgré sa surdité. Il détourne les yeux de toi, genre pas vu, pas entendu et préfère t’foutre un gros vent plutôt qu’de sourire comme un abruti et d’essayer d’faire comprendre qu’on peut pas communiquer par la parole. Y’a des orgueils comme ça, qui sont pas compréhensibles.

Il s’concentre sur la Rousse. Toi, au moins, tu parles pas. Tu t’contentes de l’matter. Et il kiffe bien c’qu’il lit dans tes yeux. Wesh, c’pas une brute non plus. Il t’sourit tranquillement. Il peut bien mieux faire, des sourires éclatants, des sourires brillants, des sourires qui font si mal au cœur. Mais là, y’a pas moy. Y’a trop d’choses qui déconnent, qu’il pige pas, pour être beau. Y'a qu'la caillera d'la téci, crari qui casse que des gueules.

V’là qu’on rentre dans la Tour. Il vous suit. Prête son bras…
… Dégueulerait bien une flopée de jurons une fois à l’intérieur. Sa mère, ça craint un truc de ouf. Il s’demande s’il a bien fait d’vous suivre. Mais wesh, les regrets, c’pas pour sa gueule. Alors il continue. Cependant, son bras va faire résistance quand il aperçoit les deux autres et qu’il sent qu’tu l’entraînes vers eux. Le peu d’aménité qu’il a laissé paraître disparaît de nouveau sous l’assaut d’une vague agressive. Il t’entend pas crier, mais le devine. S’dit finalement qu’vous vous connaissez p’tetre.. Ca lui plaît pas pour autant. Direct, il s’libère le bras alors qu’déjà, il sent rev’nir la haine qui fait battre le sang.
Et qu’il zieute vite aif la réaction d’la Deblon, t’en penses quoi toi d’tout ça ? T’as l’air d’avoir un peu plus d’assurance...
Avant de reporter ses regards de tueurs sur la pièce glauque et vous deux, là-bas, à l'autre bout, menaces latentes qu'on doit jarter.

Nique sa mère, le fait d’rien entendre, ça l’fait s’sentir plus qu’en danger. Y’a comme un écran noir qui s’abat sur ses raisonnements alors qu’il flippe un bon coup. Sérieux, ça va être ça sa ive ? Être sur l’qui-vive à chaque instant et rien piger ? Déjà qu’la paix, il connaît pas...

Il continue d’la fermer, mais vasy, ça bouillonne à l’intérieur.

Les deux protagonistes, là-bas, avaient des souvenirs. Grand bien leur fasse, Cendrillon avait d'autres préoccupations pour l'instant. Comme trouver une issue, savoir ce qu'il se passait ici, ne pas mourir noyée par un quelconque piège ou une créature sortie d'outre-tombe ou même seulement les rejoindre. Et pour les rejoindre, Wesh semble pas d'accord. Du tout. Elle lit en son regard, comme il n'a pas déclamé mot depuis qu'ils se sont croisés. Peut-être est-il muet, après tout, alors à quoi bon lui demander quoi que ce soit réclamant une réponse verbale ? Il est énervé, ça pour sûr. Mais de quoi ? De quoi, bon sang ? Si elle ne résolvait pas ce mystère très vite, tout allait mal finir, comme toujours dans les groupes où les membres n'étaient pas unis. Pas vrai, Bartolomeus ? ... Bref, fini les apartés sentimentales, Cendrillon prend les choses en main, jetant un coup d’œil à ... Wait, what ? Lexi avait disparu. Tout bonnement et simplement. Calvetti n'était plus avec eux. Connasse de ville, on ne peut pas avoir des partenaires fixes ? On ne peut pas ne pas se déchirer entre nous ? Pourquoi ? Pourquoi ?
La graine de la haine germe, petit à petit. Et sa croissance, incontrôlée.

Tu viens ou pas c'est pareil, la tombe. J'arrive., lui déclare-t-elle avant de lâcher son bras et entamer une marche prudente de deux, trois pas. Avant de s'arrêter, remarquant quelque chose. Il n'a pas l'air de réagir. Elle se retourne, le regard sévère.
Quoi, tu t'en fous ? Tu me laisserais y aller toute seule ? Allez, arrête de faire ton gamin et viens !.
Toujours pas de réaction. Juste ce regard, bouillant de haine, rempli de noir, de rage.
Hey, t'es sourd ou tu le fa...
Ses yeux s'agrandissent.
Réalisation.

Elle sort son portable. Plus de réseau, mais ça suffira. Il reste peu de batterie, ça devrait également faire l'affaire. Écrire un message. Elle tape, lentement, sûrement, même plus sûre de ce qu'elle sait faire, ce qu'elle ne sait pas faire. L'utilisait-elle souvent ? Non, à priori. A se faire poursuivre par des individus prêts à la brûler vivante, elle devait être sur écoute. Ou un truc du genre. Dans quoi elle avait trempé, merde ? Là n'était pas le sujet du jour. Elle finit d'écrire, et n'envoie pas son message.Non, à la place, elle tend le petit appareil à ce jeune inconnu qui, disons-le, l'intrigue beaucoup. Elle sent que seule, elle n'y arrivera, et elle a besoin de tout le soutien nécessaire. Qui sait ce qu'il sait, ce qu'il a vécu ? Seul le temps le lui dira. Elle lui tend donc ce petit appareil, un sourire gêné aux lèvres.

À : toi:

Au final, les deux autres les rejoindront probablement, sachant qu'elle a pris du retard sur son itinéraire. Et puis merde, c'est elle la blessée à la fin, non mais dis donc ! Gentillesse d'accord, mais ça commençait à lui passer par-dessus la tête ces histoires. La graine, pousse, encore un petit peu. Germe de haine deviendra tombeau de flammes.
Elle attendit une réponse, quelconque. Un événement, quelconque.

Il sort de cette transe et regarde autour de lui. Enfin regarde. C'est un bien grand mot. Il voit tout flou. Juste une touffe châtaigne qui l'accompagne encore. Mais ce souvenir était étrange. Une clef usb... pour quoi faire ? Comment l'avait il eu ? Et qui est cette Emiko ? Sans déconner, plus il regardait son passé plus c'était trouble comme sa vision d'ailleurs. Il tient bien fermement la main de l'enfant dans la sienne.
▬ On va trouver une solution... ne t'inquiète pas...
Facile à dire Mars preux chevalier. Tu sais pas où tu es... Tu sais pas comment sortir et surtout t'es une taupe. Tu es réellement un boulet, un fardeau... même ce gosse est plus utile que toi. Sans rire... c'est pas demain la veille que va réussir quelque chose dans ta vie. De plus, faudrait qu'il mette sa paire de lentilles... Dans quel bordel allait il encore atterrir en plus la rousse qui a disparu, des gens qui font des aller-retour mais... pfff... il ne sait plus où se donner de la tête notre pauvre Gamer.

12h-14h

Je sors lentement de ma torpeur, de ce souvenir. Je commence à voir un peu flou, des larmes commençant à apparaître au coin de mes yeux. Papa... Papa est mort ? Le même papa qui m'avait sauvé de la noyade dans mon premier souvenir ? La douleur du passé se ravive lentement, je ne peux pas retenir les larmes plus longtemps. Je serre Marth dans mes bras en pleurant, c'est la seule personne près de moi, la seul personne en qui je peux trouver du soutient pour le moment.

- Papa... Il... Il est...

Je sanglote doucement en me rappelant de ce souvenir, cette fille, si je la croise, je ne lui ferais pas de cadeau. La fille blonde me faisait penser à Calvetti... Mais c'est impossible après tout, pourquoi serait-elle là, et qui est elle pour moi si c'est réellement le cas ? Lentement, comme dans un élan de désespoir, je murmure pour moi même tout en essayant de calmer mes sanglots, en vain.

- Grand soeur Hécate... Je veux retrouver grande soeur Hécate...

Et sans se faire voir, sans prévenir, une lueur apparaît juste sous le nez de Cendrillon.

Spoiler:

HRP:

Le mystère allait être dévoilé. Enfin. Ce type, énigmatique, qui ne parlait pas sauf avec les yeux, allait peut-être acquiescer à sa proposition. Peut-être même que la Ville, dans son immense mansuétude, allait l'autoriser à retrouver l'ouïe ? On peut toujours être surpris avec la Ville.

Mais alors que les voix raisonnaient derrière elle, l'enfant et l'adolescent en pleine complainte de leur situation Ô combien précaire, la Ville eut d'autres projets en tête. Comment ça, rendre l'ouïe à quelqu'un ? La seule chose que je rendrai ici, c'est votre passé, qu'elle aurait pu murmurer à l'oreille de Cendrillon si cette connasse savait pénétrer à l'intérieur de la pensée des gens. Et son passé apparut. Une sphère lumineuse, douce, apparut. Juste devant son nez. Elle en loucha. La petite racaille devrait bien se marrer à ce moment: une rousse lui tend un portable, les yeux en train de loucher sur une boule lumineuse dans un équilibre précaire, blessée.

Cendrillon ignorait pourquoi elle était dans cette ville.
Elle n'ignorait pas pourquoi elle continuait d'y survivre.
Du bout du nez, une main portable tendu et l'autre à son bras, elle toucha le souvenir.
What kind of delightful misery shall we inflict to the princess ... Death ? Sorrow ? Look at it. Now.

Et la mémoire revient à Cendrillon...

Cendrillon:

HJ:

Bah alors gamine, tu t'es trompée d'endroit ? La piscine à boules et le rayon couches, c'est plus loin ...

Elle émergea, peu à peu, de cet éminent souvenir, et ricana instantanément. Elle se reconnut bien là, dans ce petit message adressé aux jeunes qui étaient entrés alors. Elle trouvait même qu'elle avait eut une illumination de génie à ce moment. De plus, le souvenir en lui-même n'était pas si mal que ça: elle s'amusait en boîte de nuit. Pas de meurtres, pas de poursuites, pas de sombres choses. Juste une rencontre. Car elle en était sûre, elle continuerait d'entrevoir cette personne, dans ses songes. La Ville ne faisait rien d'innocent. Rien. Et elle commençait à le savoir. Cependant, coller les morceaux restait pour le moment diablement difficile. Une poursuite, un enfant, un homme, un adolescent intrépide, une piscine ...

Elle vérifia, de rapides gestes de la main, qu'elle avait bien tout récupéré dans ses poches, y compris son pince-nez, puis elle songea encore à l'enfant. Elle le hante, de temps à autres. Mort ? Encore dans son ventre ? Allez savoir. Pour le moment, elle rangea son portable, faisant à signe au sourd de venir quand il aura daigné lui répondra. Et elle se mit à marcher en direction, finalement, des deux rescapés, en ayant presque oublié la douleur qui occupait son bras et sa jambe.
J'ai tardé, certes, mais me voilà, pas de panique les enfants !

Tata Cendrillon arrive vers vous.

Il y a trop de monde dans sa tour. Et Elle n’aime pas ça. Que peuvent-ils bien faire tous au même étage ? Alors sans préavis Elle expulse Cendrillon, qui comme si elle s’était reçue un coup violent est propulsée contre le mur. Étonnamment elle passe à travers celui-ci et continuer sa trajectoire, dans un cimetière cette fois.

Spoiler:

Merci Ville, je t'aime ! Je veux dire, euh, oh non, vicieuse Ville ! Je suis par là !

Le gamer qui est depuis peu une taupe ne voyant strictement rien, ne remarque même pas que la rouquine a eu un souvenir. Sa vision du monde est tellement flou qu'il voit juste la touffe rousse disparaître et là... il reste bouche bée. Encore une rousse de disparu à croire que c'est une manie maintenant. Il lâche un lourd soupire et avance avant de trébucher sur quelque chose. Il se redresse et touche la chose en question. C'est froid et rectangulaire. Et apparemment ça a une espèce de poignée. Bon, jusque là c'est pas grand chose. Ses mains parcourt l'objet en question et il finit par ouvrir ce mystérieux objet rectangulaire. Bien sûr il ne voit pas ce qu'il y a dedans, sinon ça serait trop beau pour être vrai.
▬ Hey... bonhomme, tu sais ce qu'il y a dans ce truc ?
Demande-t-il a l'enfant doucement et gentiment car lui... il ne voit que des couleurs.

Hrp:

12h-14h

Une autre fille disparaît, se faisant téléporter mystérieusement. Je serre plus fort le haut du brun, de peur que lui aussi disparaisse. Ce dernier avance un peu, puis je le sens tomber. Je n'ai même pas le temps de le rattraper qu'il se retrouve déjà au sol, se redressant lentement pour ouvrir la mallette sur laquelle il est tomber plus tôt. Il ne voit pas clair... Il a parlé d'avoir perdu ses lunette plus tôt. Je regarde donc l'intérieur par curiosité. Plusieurs objets se trouve là, mais un objet retient particulièrement mon attention, un pendentif avec une horloge ancienne dessus. Je la prend doucement dans mes mains, l'observant, fasciné. Je le passe autour de mon cou, après tout, il n'appartient à personne.

- Il y a plusieurs choses... Des allumettes, des lampes torches, de la nourriture, des couvertures de survis, des cachets bizarres...

J'ignorais à quoi ils servaient... J'ignorais l’existence de cachet pouvant rendre l'eau potable. Je regarde le brun, ne sachant pas vraiment quoi faire.

- Tu as faim ?

Le Gamer réfléchit quand le jeune garçon lui cite la liste d'objets. Il acquiesce et se relève. Il prend une lampe torche et la tend à l'enfant doucement. Il lui ébouriffe d'une main ses cheveux châtains et sourit. Il veut le rassurer juste un peu car il croit de tout son être qu'ils peuvent s'en sortir... ils vont s'en sortir.
▬ Bonhomme... On va sortir d'ici... On va fouiller cet endroit et on va sortir de cette tour. On retrouvera ta grande soeur Hécate, c'est bien ça ? On va la retrouver ensemble et après je te laisserais avec elle, mon grand. Mais d'ici là soit courageux et indique moi le chemin à suivre avec la lampe. Je te la donne... sois mes yeux en attendant que je trouve un miroir, d'accord ?
Il se lève et ferme la mallette la prenant avec lui. Il ne peut que faire confiance à l'enfant désormais. Ils vont trouver un moyen de sortir pour ce gosse... pour partir de cette ville... pour revoir cette mystérieuse jeune fille qui l'aimait. Juste pour la revoir une fois encore, il faut qu'il s'en sorte et qu'il retrouve cette fameuse Hécate.

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