On joue pas à cache-cache, les armes, c'est pas le moment !

Par réflexe, il appuis sur l'interrupteur d'un revers de poing vif. Pas de lumière ? Ça le fait grogner, mais ok, le blond l'avait prévenu. Faudra qu'il lui demande un prénom, tout de même. Encore que, lui, il n'a même pas prit le temps d'en chercher un... Oh puis qu'en a-t-il à faire ? Pour le moment, tout ce qui l’intéresse, ce sont des munitions, des armes, une bonne surprise du commissariat, du C4 ou des grenades, arme de poing. N'importe quoi. Même une fichue bombe de peinture si ça peut aider le bigleux.

Il fouille et fouille.

Spoiler:

Il fouille et fouille. Mais la salle a déjà été fouillée, de nombreuse fois en peu de temps. Les armes déjà prises, les munitions subtilisées. Alors il aura beau fouiller tout ce qu'il finit par trouver c'est quelques matraques, gilets de protection et des fumigènes.

Humf, évidement, rien de bien affriolant dans ce qu'il trouve. Tout a été pillé avant, déjà, ne lui laissant que quelque miettes disparates... mais dont il compte bien se repaître. Il enlève sa veste, ôte sa chemise et enfile un gilet de protection. L'action lui coupe le souffle, la douleur de son épaule ne le lâche pas, pas encore. Mais il le fait, sans un son, avec hâte, remet ses vêtements par dessus sans râle. Il sait bien que ce type avec qui il s'associe n'est pas un enfant de cœur. C'est certain. En cas de balle dans le dos, il tient à être prêt. Après tout, il a déjà eut son compte, niveau balle. Et puis, le poids du gilet lui sert à maintenir un pansement sec improvisé de ses derniers bouts de rideau. Marre de pisser le sang à force. Le poids fait mal. Avancer quand même.

Il saisit deux matraques, l'une qu'il accroche à sa ceinture, l'autre qu'il garde en main. Quant aux fumigènes... il en prend le plus possible. Avec la place laissée par les deux bouteilles balancées, il peut en tenir quatre. Il en prend quatre. Pas de quoi faire la guerre. Assez pour se sentir un peu moins nu comme un ver.

Un gilet pour le blond ? Puis quoi encore, il ne lui a pas demandé. Et le brun tient à garder quelque atouts dans sa poche. Juste un pas d'avance. C'est parfois ce qui peut faire la différence entre deux types qui pensent pouvoir berner l'autre.

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