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Nicotine fut brusquement tirée et elle suivit le groupe qui se dirigeait vers une salle éclairée. Gucci subit la première les foudre de l'Ombre qui planta un bistouri dans son bras, cela semblait douloureux... Ou amusant ? Essoufflée, elle observait le sang couler de la blessure de la jeune fille et ne parvenait à en détacher les yeux. Sang.
Mais elle se souvint que c'est aussi grâce à cette dernière qu'elle possédait toujours sa main et sa langue et elle lâcha d'un seul coup ses pensées... Disons... Dérangeantes.

À travers le volets presque fermés, même si on voyait encore la lumière du jour on devinait aisément que la nuit tombait inéluctablement. Pour le moment l'ombre semblait ne pas pouvoir entrer à cause de la lumière, mais quand il fera nuit ? Son instinct lui dit qu'il fallait partir par cette fenêtre, et vite.

Son regard parcouru rapidement la pièce, elle ne se souciait peu de ce qu'elle contenait, mais cherchait plutôt de quoi soigner les blessures du groupe, et trouva une trousse de secours.

« On se soignera plus tard, mais je pense qu'il faudrait partir d'ici avant que la nuit tombe... Sinon j'imagine déjà l'ombre nous défigurer avec son scalpel et tout recoudre. On ressemblera à des vieilles peluches bonnes à jeter ! »

Lumière ! Gucci sourit. Douleur ! Alors là, elle sourit, mais genre, plus du tout. Elle panique même au point que le dernier coup de balais qu'elle donne à l'aveuglette lui fait lâcher son précieux outils. Une violente décharge de douleur lui traverse le bras et elle veut pas voir. Elle veut pas comprendre pourquoi, non plus. Elle veut juste aller dans la salle et c'est dans un élan désespérée qu'elle se précipite dedans, tombe sur le sol poussiéreux et se recroqueville sur elle même en tremblant. Elle ne pleure pas, n'y ne hurle. En apnée depuis quelque secondes, elle reprend de bruyante inspiration d'air, qui se perdent à moitié dans sa gorge serrée.

Mais sa main libre cherche à tâtons ce qu'il se passe, cherche à aider son congénère de bras blessé. Et y'a un truc pas net qui sort. Là Gucci relève la tête et voit le scalpel. Là, elle hurle à gorge déployée.

« HIAAAAAAAAAAAAAAAA !! Je vais mourir, je vais mourir, je veux pas mourir, j'ai mal, j'ai super maaaal ! »

Et elle pleure, pleure à chaude larme, pleure bruyamment car chaque mouvement de son bras lui fait mal. Puis y'a du sang, du sang partout, de son propre sang. Alors, elle ne bouge plus, hoquette quelque bouffée d'air qui se perde entre deux sanglots. Se met un peu plus en position fœtal. Comprendre que quand la pire crainte de sa vie, c'est de se couper trop court un ongle, un scalpel planté dans le bras, ça impressionne.

Que les autres fuient ! S'en est fait de Gucci...

Spoiler:

Par chance, ils parvinrent à entrer dans la chambre tous les quatre avant que l’ombre ne puisse les en empêcher. Malheureusement, elle avait quand même réussi à blesser Gucci. Celle-ci pleurait à présent toutes les larmes de son corps, visiblement impressionnée par le scalpel enfoncé dans son bras. Azur lui-même ne put réprimer un frisson d’horreur en voyant l’instrument rouillé se dresser sur sa peau. Malgré tout, il fallait faire quelque chose avant que Gucci ne se blesse d’avantage.

Il s’approcha d’elle et s’agenouilla devant elle en lui parlant doucement.

« Ça va aller. On va soigner ça et tout ira bien, tu verras. »

Et sans prévenir, il retira le scalpel d’un geste précis et sec, pour éviter un maximum de douleur et une ouverture plus grande de la plaie. Ça, c’était fait. Ça n’enchantait pas Azur et il avait d’ailleurs pâli, mais au moins, Gucci ne se blesserait pas d’avantage en sortant de ce maudit hôpital.

« Il faudra nettoyer ça, mais je suis d’accord avec Nicotine, sortons d’abord d’ici. »

L’ombre qui ricanait toujours derrière la porte n’était vraiment pas faite pour le mettre à l’aise.

Il se dirigea vers la fenêtre et entreprit de l’ouvrir. Elle coinçait un peu, le bois était déformé, mais en tirant plusieurs fois dessus, Azur en vint finalement à bout. Il poussa les volets. L’un d’eux était tellement pourri qu’il tomba dans le vide. Le jeune homme se pencha pour évaluer la hauteur. Ce n’était pas énorme, ils n’étaient qu’au premier... Mais il n’était pas exclu qu’ils puissent se blesser. Mieux valait prendre quelques précautions...

Elle avait couru. Vite. Et puis, Gucci avait crié. Et puis quelqu'un avait refermé la porte. Et maintenant, ils étaient tous les quatre là, dans une chambre. Avec le rire de l'ombre à côté.

Pourquoi Gucci criait à la mort d'ailleurs ? Ah oui, elle avait un vieux scalpel rouillé planté dans le bras. Azur s'occupait d'elle. Décidément. Il avait du être infirmier dans son autre vie. Avant tout ça.
Nicotine voulait sortir. Et Azur toujours avait l'air d'évaluer la hauteur de la fenêtre. De toute façon, c'était la seule issue possible.

Et Flocon... Flocon aurait aimé réfléchir. Évaluer la situation calmement, voir ce qu'il faudrait faire. C'était ça qu'elle devait faire. Mais elle n'y arrivait pas. Elle se revoyait ouvrir la porte, libérer l'ombre. Si Gucci gueulait comme ça, c'était de sa faute. Elle avait grave merdé.
Elle respira à fond. Se reprendre, garder la tête froide, ne pas craquer. Mais pas possible. Trop de choses se bousculaient, trop de question : on était où ? Elle était qui ? Pourquoi elle était là ? Et c'était quoi cette ombre ? C'était quoi ce bordel ?

Elle avait envie de pleurer, les nerfs tendus. Mais c'était pas le moment. Une autre fois.

« Gucci, baisse d'un ton. Tu vas pas mourir. »

Elle se leva, se mit à côté d'Azur et regarda dehors. Assez bas pour sauter, assez haut pour se faire mal.

« Hé ! On fait passer le matelas par la fenêtre ? Ca amortira la chûte. Tu m'aides ?»

Quelques minutes plus tard, dans un pouuf lourd, c'était chose faite.

Alors qui en premier ? Flocon balayait l'assemblée. Agir, donner des ordres pour tenir et ne pas pleurer. Les nerfs de la jeune fille étaient plus qu'à fleur de peau.

« Gucci. Mets la sourdine, s'il te plait. »

L'ordre était ferme mais la voix tremblait. Elle n'en pouvait plus de l'entendre. Azur avait les pieds en sang et Nicotine la main coupée, et on les entendait pas depuis Mars pour autant.

« Azur, tu passes en premier ? Pour les réceptionner en bas ? Après Nicotine, et Gucci. Ou l'inverse. Et je fermerai. Ca va à tout le monde ? »

Elle ne peut rien faire. Avec le soleil elle est impuissante. Elle les laisse sauter par la fenêtre mais bloque toujours la porte. Avec un peu de chance ils se blesseront et ils reviendront se faire soigner.

Nicotine observa Azur ouvrir la fenêtre, puis ils balancèrent le matelas pour réceptionner la chute. Elle entreprit de garder sur elle la trousse de soin et la glissa dans un drap pris au lit défait. Le drap pouvait toujours servir pour faire des bandages s'il n'y en avait pas assez, et elle noua le tout sur elle. Bon ça pesait un peu, pas très ergonomique, mais elle pouvait pas rentrer tout ça dans sa poche.

Lorsqu'Azur sauta, elle fit un signe de tête à Gucci d'y aller, et l'aida même à se relever. pour l'aider à sauter. La connaissant il sera dur pour elle de le faire, et Flocon seule ne réussirait pas peut être à la convaincre de sauter. La chose finit par se faire et c'était inéluctablement à son tour. Elle s'assit sur le rebord de la fenêtre, le matelas sembla loin, la chute longue. Avait-elle le vertige ? Non elle s'imaginait surtout s'écrasant sur le sol, ses os se briser sous l'onde de choc, son corps se broyer avec la violence du choc, les os déchirant sa chair et sa peau, le sang fuyant son corps. Elle rigola.
Mais non, c'était pas assez haut pour que ça fasse une chose pareil. Hum dommage.

« Je suis désolée Esprit si on t'as blessé, mais tu n'es pas rassurante... Mais si un jour tu t'ennuie, trouve quelqu'un et on jouera à la poupée ensemble !»

Elle finit par sauter, la chute fut à la fois lente et rapide, elle atterrit sur le matelas, et elle sentit tout de même le bitume, mais ses pieds et ses genoux prirent tout le choc. Bon pas très agréable il faut l'avouer, mais au moins elle ne s'était rien pété, ni foulé. Nicotine partit rapidement du matelas afin que Flocon puisse s'échapper à son tour, et qu'ils puissent tous fuir loin de ce lieux.

[Mes excuses, je n'étais pas là du week-end ! ]

Elle aurait pu la retirer elle même, le scalpel. Mais non, elle était bien trop impressionnée et paniquée. Maintenant, du sang sort de a plaie, et elle n'arrive rien d'autre à faire que gémir. Au premier rappel à l'ordre de Flocon, elle avait arrêté ses bruyants pleurnichements. Elle aurait voulu dire merci à Azur, mais sa gorge était trop serrée.

Et maintenant, elle regarde les gens. L'un qui s'affaire, l'autre qui agit. Et elle qui ne fait rien. Gucci réalise, doucement : elle ne sait pas quoi faire, ni quoi dire. Elle n'arrive pas à agir intelligemment. Elle n'est pas comme ces héroïnes de films qui se font couper un bras et grogne un « même pas mal ! » en bandant elle-même la plaie d'un chiffon crasseux. Non, elle reste juste là, tremblante, traumatisée par les rires qui continuent, bêtement. Elle est inutile. Et bête. Cette conclusion lui arrache un nouveau sanglot, bruyant, qui attire une nouvelle remontrance de Flocon. Gucci hoquette un petit mot d'excuse tandis qu'elle se ratatine un peu plus sur elle même, pendant que les autres font tout le boulot.

Elle essuie ses larmes, mais étale en réalité un peu plus son mascara qui a coulé.

« Même pas capable de prendre du waterproof » renifle-t-elle dans un sursaut Gucciesque, avant de finalement sauter.

Elle va se faire mal, elle va mal atterrir ! Elle le sait mais elle ne dit rien. Elle en est tellement sûre qu'elle ferme les yeux, se pince le nez de sa main et retient sa respiration.
Mais tout va bien.

Elle dégage de l’amas de matelas. Elle attend. Elle se demande si elle ne devrait pas dégager tout court. Les laisser tranquille, ces trois là.

Après tout, la bêtise ne pèse pas bien lourd dans la balance de la survie.

Un souvenir, léger comme une plume, vient tourner autour de la petite tête de Flocon. Comme une illusion, comme un mirage. Il ne restera pas éternellement, petite fille. Accepte Son cadeau, sinon, Elle risque de ne pas te le pardonner...

Spoiler:

Ils étaient sortis et ils étaient en vie ! Certes, Nicotine délirait, Gucci semblait en proie au désespoir et Flocon avait apparemment un petit coup de blues... Mais ils étaient dehors et en vie. Leurs blessures n’étaient pas trop graves et ils avaient de quoi se soigner. Tout allait bien !

Si ce n’était qu’ils étaient dans une ville abandonnée et de toute évidence hantée, aucun d’entre eux capable de se souvenir qui ils étaient ou pourquoi ils étaient là. Le sourire d’azur se figea un peu. Il avait bien envie de se laisser aller à quelques larmes, lui aussi. Ils étaient perdus dans un endroit dangereux et ça lui faisait peur. Mais haut les coeurs ! Il fallait bien que quelqu’un reste optimiste, quelqu’un pour dire à tout le monde que tout irait bien. Azur pouvait être cette personne et il allait s’y tenir.

Il tapota l’épaule de Gucci pour la consoler et lança un regard encourageant à Flocon. Elle était bien jeune, mais elle semblait douée pour diriger un groupe. Azur voulait la soutenir, même il n’avait pas le même charisme qu’elle.

Il regarda le ciel un moment. S’il ne se trompait pas, ils étaient en fin d’après-midi. Il faudrait peut-être qu’ils trouvent un endroit où passer la nuit.

« En venant ici, je crois que j’ai vu un hôtel. On devrait peut-être y réserver des chambres... Ou... Hum... Squatter, je suppose. »

L’idée ne l’enchantait pas et il grimaça brièvement. Mais bon, à la guerre comme à la guerre. Il ne remarqua qu’alors la petite lumière qui danse devant le nez de Flocon.

« Oh ! C’est une luciole ? On ne dirait pas... Mais c’est joli ! »

Spoiler:

Et donc elle avait sauté en dernier. Ca s'était passé sans trop de mal d'ailleurs. Elle avait atterri sans trop se faire mal, s'était retourné pour jeter un regard sur la fenêtre et s'était finalement allongée sur le matelas en soupirant.
Maintenant toujours sur le matelas mais assise, elle regardait ses compagnons. Personne ne s'était blessé davantage, c'était déjà ça. Gucci pleurnichait dans son coin. Elle lui avait peut-être parlé un peu sèchement.

Azur lui lança un regard, mais pas le même que dans l'avion. Un regard réconfortant. Puis il commença à parler d'hôtel, de squatter. L'idée de rentrer dans un autre bâtiment de cette ville horrible lui filait des frissons. Mais l'idée de passer la nuit dehors dans cette ville horrible... Pas possible. Alors oui l'hôtel.
Pendant ce temps, elle s'était levée et s'était rapprochée de Gucci :

« Hey, Gucci ! Ca va ton bras ? Et joli coup de balai dis donc. »

Se reprendre, un peu, même si le calme était loin d'être revenu.
La voix d'Azur dans son dos. Une luciole ? Quoi ? C'était quoi encore ces histoires ?
Effectivement, une petite boule lumineuse tournait autour de Flocon. Après un bref instant à la considérer, elle y mit un coup de main, comme on chasse un moustique. Sauf que la boule n'était pas un insecte et que la petite blonde tapa en plein dedans.

Spoiler:

Nicotine observa tout le monde se remettre des émotions, elle, elle voulait partir vite de cet endroit. Non qu'elle n'appréciait un peu de sang, mais le sien hors de question. Elle sentait en elle une peur de son propre sang, puis le mot douleur qui réveillait son instinct de survie. Fuir.
Mais ils ne purent partir aussi rapidement qu'elle ne l'aurait désiré.
L'idée de dormir dans un bâtiment lui faisait frisonner, y avait-il aussi des esprits venus pur lui couper la main là bas ? Il faudra rester aux aguets.

Une petite boule se forma dans son ventre et elle se rendit compte qu'elle avait faim. Combien de temps qu'ils n'avaient pas mangé ?

« On pourra manger là-bas ? On devrait pas partir vite d'ici ? »

Puis Nicotine n'écouta guère s'il y avait une réponse ou nom, elle vit une boule lumineuse tourner autour de Flocon. Ses yeux s'arrondirent, et comme une enfant émit un léger whouaaaaaa.
Puis déception quand Flocon l'effleura et qu'elle se dissipa. Cela semblait amusant pourtant, cette petite boule lumineuse.

Pouf, soudain, l'ambiance se détend. Azur lui tapote l'épaule, Flocon se montre gentille... Alors, à son tour, Gucci se dit qu'elle peut aussi contribuer à une élévation de l'humeur générale. Elle sourit aussi et profite d'être idiote pour se convaincre que les choses vont s'améliorer. Comme ça, là. Et ça marche presque bien.
C'est sur qu'elle a mal au bras, ça, elle peut pas oublier. En plus, elle sent sous sa main qui presse la plaie l'humide, elle sent le long de son bras le sillons de sang, sang humide, sang séché qui tire la peau. Elle sent, sent, sang. Elle va mourir par truc là... Homora... Hemoglo... hémorrargie externe, c'est trop sûr.

Alors, dans sa tentative d'aider le groupe à retrouver le sourire, elle regarde pas. Un sens lui suffit bien à paniquer à l'intérieur, si la vue rajoute du sien, la brunette se dit qu'elle va trop péter un plomb. Et elle veut pas. Elle veut aider. Et puis, y'a l'idée de l'hôtel. L'avantage d'être idiote, c'est de ne pas tirer de leçon de l'expérience passé. De juste s'intéresser à l'essentiel.

" Haaaan ! Preum's sur la salle de bain ! Y'a grave urgence, je sens tout mon maquillage qui a coulé !"

Fierté. Là, vous voyez ? Je peux aussi arrêter d'être un boulet ! Puis à Nicotine :

" Hey, j'ai une barre de cereale si tu veux ! C'est dans ma poche..."

Ah mais soucis Gucci ! Si tu la prends, tu vas voir tout le sang si ta main. Et elle sait qu'alors, elle va refaire la conne qui panique. Non, non. Soit forte, nom d'un petit vernis !

Spoiler:

Et le souvenir refait lentement surface dans l'esprit de Flocon. La scène lui revient, particulièrement réelle et pourtant embrumée comme un fragment de mémoire...

Flocon:

Misha.
Alors la petite blonde sentit de grosses larmes rouler sur ses joues.
Pas parce que Bojivar s'était fait descendre. Non. Parce que un jour, elle s'était amusée dans la neige. Parce que quelque part, il y avait un type appelé Misha à qui elle devait une dérouillée. Peut-être qu'il l'avait déjà prise et bien pas grave, il en reprendrait une autre. Ou peut-être qu'elle s'en prendrait une mais ça n'avait pas une grande importance maintenant. Là, elle voulait juste retrouver le temps où elle jouait dans la poudreuse avec Misha.

Mais bon. Peu de chance que ça arrive comme ça en pleurant. D'un revers de la main, elle essuya les larmes qui coulaient. C'était pas non plus la peine de faire le spectacle pour les autres. Une grande inspiration et :

« On va à l'hôtel. Azur, on t'suit. »

Voilà. Pour l'instant, c'était tout ce qu'elle pouvait faire. Suivre Azur. Et avancer, commencer à se poser des questions, en cours de route, sur qui elle était.
Parce que merde, Bojivar s'était fait tué, des enfants de l'âge de Sergueï étaient devenus orphelins et elle, elle reprenait tranquillement sa bataille de boules de neige. Et le revolver dans sa poche lui disait que ça ne devait être qu'un épisode banal dans le cours normal de sa vie.

Spoiler:

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